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15/02/2009

L'importance de la presse dans l'affaire Dreyfus

Historique de l'affaire Dreyfus:


L'affaire Dreyfus est due à une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), français et alsacien d'origine, de religion juive. Cette affaire a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906.

La révélation de ce scandale, dans « J'accuse…! », un article d’Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards et anti-dreyfusards. L'affaire suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites diffusées par une presse influente. De fin octobre à fin décembre 1894, une violente campagne de presse nationaliste et antisémite est destinée à faire pression sur le gouvernement, et particulièrement le ministre de la Guerre, le général Mercier.

Caricature du quotidien Le Pèlerin. La presse catholique expose un engagement outrancier tout au long de l'affaire.

Les quotidiens donnent beaucoup de nouvelles sensationnelles sur la personnalité de Dreyfus, ses trahisons, sa vie personnelle, son entourage, tous les détails de sa vie privée ou prétendue telle. Tous les mensonges déjà écrits pendant cette période de deux mois.

La presse cherche à expliquer la trahison, souvent avec des affirmations extravagantes.




1895:

Une rumeur est lancée dans Le Temps du 6 janvier 1895. Elle porte sur les prétendus aveux faits par Dreyfus au capitaine Lebrun-Renault sur la route de la dégradation. L'information est reprise dans Le Figaro et La Libre Parole et a un retentissement tel que l'agence Havas doit publier un communiqué en forme de démenti. Mais cette légende est utilisée par les anti-dreyfusards jusqu'en 1906 devant la Cour de cassation. Puis, sauf exceptions, la presse se désintéresse du cas Dreyfus.




La dégradation vue par l'hebdomadaire Le Monde Illustré en janvier 1895.


1896 :

Le 16 mai 1896, Émile Zola donne au Figaro, un article intitulé « Pour les Juifs » dans lequel il dénonce les campagnes antisémites successives.

Le 15 septembre 1896, L'éclair affirme l'existence de la pièce « Canaille de D... » et annonce qu'elle a été soumise en secret aux juges du Conseil de guerre. L'article comble les attentes des anti-dreyfusards mais apporte en même temps des armes aux dreyfusards.

Le 1er novembre 1896, Le Matin publie « un fac-similé du bordereau écrit par Dreyfus », toujours dans le but de prouver la culpabilité de Dreyfus.



1897 :

*Le 30 octobre 1897, Le Figaro publie un long article sur le vice-président du Sénat, Auguste Scheurer-Kestner, dans lequel il affirme l'innocence de Dreyfus.
*Le 16 novembre 1897, Mathieu Dreyfus, frère d'Alfred, dénonce Esterházy dans Le Figaro. Le vrai traître est désormais connu du public. L'affaire Dreyfus est relancée, avec une très violente campagne de presse à l'encontre des dreyfusards.


1898 :

*Le commandant Esterhazy est mis en jugement, mais il est acquitté à la majorité.
*Zola publie sa fameuse lettre au président de la République: « J'accuse » dans l'Aurore, du coup Zola est condamné pour diffamation à un an de prison ferme et 3000francs d'amende. Il décide donc de s'enfuir en Angleterre. C'est d'ailleurs Clemenceau l'éditeur de l'Aurore qui aura la brillante idée de nommé sa lettre « J'Accuse » et qui en tirera 300000 exemplaires et fera une énorme campagne de publicité.







1899 :

*Le Figaro publie le procès verbale de l'enquête verbale effectuée par la chambre criminelle de la cour de cassation.
*Le Matin publie un récit d'Esterhazy dans lequel il avoue être l'auteur du Bordereau, mais « sous la dictée » de ses chefs.


1900-1906 :

*Décès de Zola dans des circonstances pour le moins douteuses.
*Dreyfus demande la révision du procès de Renne, la cour de cassation renvoie le jugement prononcé par la cour militaire et affirme que Dreyfus à été condamné « à tort ». Il est réintégré à l'armée avec le grade de chef d'escadron ainsi que Picquart avec le grade de général de brigade.
*Alfred Dreyfus est fait chevalier de la légion d'honneur.

La séparation de la société pendant cette affaire:
Durant la période de Dreyfus, en France on distingue deux grands partis:
Les DREYFUSARDS :
Ils prônent l'innocence de Dreyfus, et ils sont composés en parties d'intellectuels et de philosophes, ainsi que de révolutionnaires. Les personnalités dans ce partie sont par exemple Émile Zola ou Jean Jaurès, et le journal qui diffuse leurs idées est l'Aurore.




Les ANTI-DREYFUSARDS :
Ils sont antisémites et condamnent Dreyfus. Ce parti et notamment composé de l'armée et l'Église catholique. Avec par exemple le journal porteur des idées de l'Église, « La Croix », et le journal « l'Anti-juif » de Édouard Drumont.




La séparation peut même se retrouver au sein des familles comme on le voit dans la caricature de Caran d'Ache parut dans le « Figaro ».


Mathieu.C et Thomas.D

La presse sous les régimes de dictature

I. La presse sous Franco (1939-1975):

1°) La presse pendant la guerre civile :

En Espagne, de 1936 à 1939 deux grands camps se font la guerre: les républicains élus légalement et les nationalistes(putchistes dirigés par Franco). Pour rassembler le plus de personnes ils utilisent la propagande ( affiches publicitaires et la presse).
Les républicains défendent les petits propriétaires et les ouvriers il sont au départ contre la lutte armée, alors que les nationalistes et Franco sont plus favorables à l'Église et aux riches propriétaires et utilisent la lutte armée.
Par exemple les journaux ont complètement changés d'orientation:
ABC (monarchiste): poursuivit sa publication comme porte-parole de l'Union Républicaine
Informaciones (droite): continua, sous le même titre, mais désormais affilié au secteur modéré du
Parti Socialiste
El Debate (catholique): fermé; dans ses ateliers fut imprimé Mundo Obrero du Parti Communiste.
Ya (catholique): fermé; fit place au quotidien Politica (Gauche Républicaine)
La Época (conservateur): fermé; fit place au quotidien El Sindicalista du Parti Syndicaliste
El Siglo Futuro (traditionaliste): fermé; fit place à CNT de la Confédération Nationale du Travail
Ahora (droite): poursuivit sa publication, mais en changeant radicalement d'orientation politique.

On constate donc que les journaux n'étaient pas neutres pendant la guerre civile et qu'ils avaient tous un rôle important à jouer.

2°)Le rôle des journalistes sous la dictature:

Lorsque que Franco arriva au pouvoir (1939) il mit la presse à son service en suppriment tous les journaux et en créant un nouveau, favorable au gouvernement: le NO-DO (noticario y documental).
Le NO-DO naît en 1943 et disparaît en 1981, ce n'est pas un moyen de communication indépendant car il est influencé par le pouvoir politique. Il permet de diffuser (avant les séances de cinéma) une multitudes d'images de Franco en sa faveur comme par exemple lorsqu'il est avec des enfants, qu'il félicite un capitaine de football ou qu'il rentre de la guerre civile victorieux à la tête de ses troupe. Le NO-DO est un efficace moyen de propagande qui sert contre l'opinion publique et qui donne une image positive du Franquisme, en diffusant ses valeurs essentielles: l'amour du travail, de la famille et de la patrie.
Les journalistes qui travaillaient à cette époque étaient victimes de la censure et n'avaient pas la liberté d'expression.





II. La censure dans le monde :

Dans certains pays, les plus pauvres, ou sous une dictature, les journalistes n'ont aucune liberté d'expression, et si ils se mettent contre le gouvernement ils se font assassiner ou emprisonner. Ils sont victimes de la censure . Et cela et de nos jours, encore d'actualité dans de nombreux pays.



Plus les zones sont foncées, plus la censure est présente, en 2007


Typologie: Nous pouvons constater que la censure est fortement présente dans les pays du sud économique et sous-développés (Amérique du sud, Afrique, Asie) ainsi que la Russie qui est un pays autoritaire. Les pays du nord économique en revanche sont des démocraties et la libertés de la presse est beaucoup plus respectée.

Une association s'occupe activement de ce problème : c'est reporter sans frontière (RSF), qui est une organisation internationale, créée en 1985, pour améliorer la liberté de la presse dans le monde entier.
Chaque années RSF établit un rapport sur la liberté de la presse et sur les chefs d'état autoritaires qui pratiquent la censure, qui emprisonnent, persécutent ou assassinent les journalistes, en voilà la liste:

*le président libyen, le colonel Mouammar Kadhafi,
*le président syrien Bachar el-Assad
*le président iranien Mahmoud Ahmadinejad
*le président chinois Hu Jintao
*le secrétaire général du Parti du travail de Corée du Nord Kim Jong-Il
*le président, puis Premier ministre russe Vladimir Poutine
*les présidents cubains Fidel et Raul Castro
*Lien du site de RSF : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=19

Mathieu.C et Thomas.D

Le protectionnisme: une relance par la consommation

Introduction:

Dans l'article précédent, nous avons vu que les plans de sauvetage consistant à injecter de l'argent dans les finances peuvent paraître efficace. Néanmoins, on se rend compte que ceux-ci sont largement insuffisants par rapport à ce qui serait nécessaire. Nous allons donc voir cette fois-ci une forme de relance, elle concerne la consommation. L'une de ses formes est le protectionnisme.


I] Définition du protectionnisme:


Le protectionnisme est une politique économique qui consiste en ce qu'un État ou un groupe d' États interviennent dans l'économie pour protéger leurs entreprises et leurs produits. Celui ci peut lancer des politiques d'achat public pour relancer la consommation ou encore mettre en place des barrières douanières qui freinent l'importation.


De plus, il peut insuffler un esprit de patriotisme à la population, celle-ci ayant l'impression d'aider son pays à se relever de la crise en consommant des produits locaux.
Dans le contexte de crise actuelle, ce genre de politique pourrait être une solution à mettre en place.

II] Les partisans et les opposants au protectionnisme:


Parmi les partisans de cette politique, on trouve le président Obama. Son plan de relance, qui comporte 800 milliards de dollars comporte également une clause appelée «Buy American» soutenue par les Démocrates du Congrès et la population.


Cette clause vise à appliquer une politique protectionniste en encourageant la production nationale et l'achat de produits américains. Néanmoins, il a été conseillé à Obama de modérer ses mesures car les Républicains sont opposés à cette clause et les partenaires commerciaux des États-Unis, notamment le Canada, verraient d'un mauvais œil la mise en place de barrières économiques.


D'un autre côté, l'Union Européenne est plutôt opposée au protectionnisme, mais elle ne possède pas vraiment de plan de relance concret. La stratégie européenne actuelle la paralyse donc puisque les pays membres sont contre une relance par la consommation, car celle-ci aiderai les autres pays et non le leur. Dans ce cas, si tout les pays européens ne relancent pas en même temps, une relance par la consommation serait inefficace.


Sur ce graphique, on peut observer que le protectionnisme n'est pas toujours bénéfique. Par exemple, en Corée ou en Chine, l'ouverture aux échanges internationaux a permis une augmentation significative du PIB par habitant. En revanche, d'autres pays comme le Ghana ou le Mexique se sont trop focalisés sur les échanges internationaux, ce qui a entrainé une faible augmentation, voire une diminution du PIB par habitant comme au Mexique.


III] Les limites du protectionnisme:


Le protectionnisme peut avoir de bons résultats s'il est appliqué par un seul État ou un très petit groupe d' États. Ses effets sont bénéfiques à cours terme sur l'économie puisqu'il stimule les entreprises dans leur production sans qu'elles ne craignent de ne pouvoir écouler celle-ci. Les licenciements sont également limités puisque les entreprises sont encouragées à produire.
Mais si un grand nombre de pays appliquent cette politique, elle peut avoir des effets néfastes à long terme. On peut craindre que de trop nombreuses barrières économiques soient mises en place et que les pays ne se replient sur eux même. On assiste donc ici à un effet pervers de l'agrégation des comportements individuels.

Valentin.B, Anthony.A, Baptiste.B

10/02/2009

La crise des Subprimes : mesures d'injection de fonds dans l'économie mondiale

Introduction:


La crise financière, qui a pris une ampleur très importante dans le monde entier depuis septembre dernier a nécessité de prendre des mesures rapides pour éviter de nombreuses faillites. La principale de ces mesures à été d'injecter d'énormes quantités d'argent dans l'économie pour tenter de rétablir l'équilibre financier.





I] Pourquoi injecter des fonds ?



Les premiers bénéficiaires de ces plans de relance sont les banques. Récemment encore, les pays du Benelux ont annoncé le sauvetage de la banque Fortis, une des vingt plus grandes banques européennes pour un total de 11,2 milliards d'euros. D' autres banques ont également été sauvé, surtout aux États unis comme City Group ou encore Bank of America.



Sur ce graphique, les cercles bleus représentent les valeurs des banques avant la crise, les cercles verts représentent les valeurs des banques après la crise. Il traduit donc bien les difficultés de ce secteur.

Le principal objectif de ces injections de fonds et de stimuler l'économie et la croissance et également d'inciter les banques à se prêter à nouveau de l'argent. En effet, celles-ci sont très méfiantes entre elles à l'idée de se prêter de l'argent depuis les fortes chutes des cours de la bourse.


II] Les autres secteurs bénéficiaires de ces plans de relance


En France, mis à part les aides aux banques, la ministre de l'économie Christine Lagarde a annoncé un plan de relance qui va mobiliser environ 19 milliards d'euros. Cet argent est en majorité destiné à l'industrie automobile et au bâtiment, qui sont les secteurs qui subissent le plus la crise actuellement.


Aux États unis, le plan de relance annoncé par Barack Obama s'avère lui colossal puisque pas moins de 825 milliards de dollars sont prévus pour relancer l'économie. Un tiers de cette somme est prévu afin de réduire les impôts.


Les deux autres tiers de la somme sont destinés à investir dans des secteurs capitaux pour l'avenir tels que les énergies propres, l'éducation, la science et la technologie mais également l'aide aux salariés touchés par la crise qui va mobiliser à elle seule 102 milliards de dollars.


III] Les effets des plans de relance à long terme


Il est évident que les plans de relance remplissent leurs objectifs dans l'immédiat. Néanmoins, leur impact pourrait s'avérer négatif à l'avenir. Tout, D'abord on pourrait assister à une augmentation des déficits publiques qui sont déjà très élevés dans certains pays, comme la France.


Mais l'effet le plus négatif à terme serait que la relance s'installe comme une institution de long terme pour éviter sans cesse de nouvelles crises. Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé la création d'un Ministère de la relance, ainsi que de nouvelles relances en ce début d'année ce qui conforte cette hypothèse pour l'instant.

Anthony.A, Valentin.B, Baptiste.B

Des valeurs et des pratiques différentes du reste de la population

Les jeunes ont des pratiques culturelles qui leur sont propres. Ils cherchent à se différencier des personnes exerçant une autorité légitime sur eux, et à définir leur propre statut, besoins et droits sociaux.

Sous culture:


La sous-culture est le système de valeurs, de normes et de modèles de comportements propres à un groupe social lui permettant de se différencier et d'intégrer ses membres en développant une conscience collective sans pour autant s'opposer à la culture de la société.


Application pour les jeunes:


Les jeunes ne veulent pas être rejetés par les individus qu'ils côtoient le plus souvent et qui ont le même âge qu'eux. C'est pour cela que, sans s'en rendre compte, ils forment un système qui entraine des normes, des modèles de comportements et des valeurs différents de ceux des adultes. On retrouve là, une sous-culture.


Exemple avec la musique:


Les théoriciens avaient pour but, d' établir les préférences des jeunes pour certains genres de musique. Peu importe le niveau social, les origines sociales, l'âge ou l'éducation, le seul point de rassemblement commun a tous les jeunes est l'attirance pour un nouveau style musical. Même si les différents styles pour les jeunes sont très incertains, la notion d'esthétique est très importante. Il y a une séparation très nette au sein des différentes cultures de goût. Pour acquérir un certain statut, les jeunes utilisent un certain nombre de pratiques culturelles liées à la musique pour affirmer ses valeurs et son style.

Prenons l'exemple d' Elvis Presley, qui est devenu la figure emblématique de la musique que les jeunes imitent , et auxquelles les jeunes s'identifient. En effet, il incarne le changement pour la jeunesse par son style, ses chansons, sa façon d'être... . Il est devenu la plus grande star du rock dans les années 60 et a sut transmettre des codes en permettant à la jeunesse de s'identifier à un être refusant les valeurs de la société adulte.







Conclusion:


Les jeunes intègrent une autonomie culturelle, notamment dans le domaine de la musique qui va permettre à ces adolescents d’avoir le sentiment d’appartenir à un groupe social au cours de leur évolution identitaire. Les adolescents vont donc former une sous culture dans laquelle on retrouve la culture de goût qui permet la construction d'une société jeune.


Mathès Camille, Martin Jennifer, Mikkheef Charlotte

Site de Jean-Paul Simonnet

Site de J-p Simonnet

Damien.J
La jeunesse dorée

Après avoir traité les méthodes de socialisation chez la Bourgeoisie et les rallyes, nous allons maintenant étudier le mode de vie d’un jeune homme appartenant à la jeunesse dorée.

Pour cela nous avons choisi d’analyser un reportage publié sur la chaine télévisé France 2 dans l’émission « ça se discute » présenté par Jean-Pierre Delarue. Le sujet de cette émission est : « Comment grandissent les enfants gâtés ? ». L'étude porte sur un jeune homme nommé Jean-Marie d'Eysmond de Saint-Ange, il a 21 ans. Il suit une formation d’expert comptable, et est en train de terminer son diplôme. Jean-Marie est déjà à la tête de 3 sociétés, l’une de costumes portant son nom pour personnaliser ses créations. Il est aussi mandataire automobile, c’est-à-dire qu’il trouve des voitures (qui sont rares) pour satisfaire ses clients. Il utilise aussi la domiciliation sur les zones franches urbaines, cela consiste donc à investir dans des immeubles de quartiers défavorisés (implantation d’entreprises), grâce à cela il est exonéré d’impôts (à hauteur de 100%), il joue donc sur la stratégie.

Pour sa création de costumes, il se sert de ses relations, de son « carnet d’adresse ». Il contacte bien évidemment des personnes de l’aristocratie comme son aïeul le duc de Pologne, prince Morousi, dont il veut qu’il soit l’ambassadeur dans son entreprise de prêt-à-porter. Pour faire la publicité de sa collection, il va appeler la noblesse russe, française et européenne.

Pour avoir des bureaux Jean-Marie n’a pas hésité à quitter les beaux quartiers parisiens, et cela ne semble pas déranger sa clientèle.

Il profite de la vie, en effet, la jeunesse dorée est un mélange entre business et amitié.

Après sa journée de travail, il sort dans des clubs selects parisiens, il s’entoure de femmes, mais reste sobre pour éviter les ragots ! On remarque alors qu’il est nettement privilégié.

Aujourd’hui la jeunesse dorée fait partie de la micro société.





Camille B. et Anthony S.

La scolarité des enfants de familles mono-parentales





On dit souvent que la réussite scolaire des enfants de familles mono-parentales serait troublée par le milieu social dans lequel il vit, mais il existe des cas qui démentent cette thèse et qui mettent en avant l'héritage culturel (indépendamment du statut social) dans la réussite scolaire. Un enfant a d'autant plus de chance de réussir sa scolarité, qu'il aura à sa disposition, la culture des deux parents. En effet on peut imaginer que la culture pourra être différente selon le parent, lui offrant ainsi des ressources culturelles encore plus riches, plutôt que la seule culture d'un seul parent.

On peut observer que c'est surtout au delà du BAC que s'exprime les effets négatifs de la décomposition familiale. Par ailleurs on sait qu'aujourd'hui le BAC ne suffit même plus à constituer une valorisation sociale. Il en est de même avec la protection sociale pour les mères seules avec enfants car en effet elle ne tient pas suffisamment compte de l'allongement de la durée des études requises à notre époque.

En plus d'une durée des études réduite, les enfants de familles dissociées quittent le foyer parental plus tôt que les autres dont les parents sont restés unis. La durée des études ayant été courte, et ceci défavorisant l'insertion professionnelle, il en résulte une certaine instabilité du parcours professionnel.

Certaines personnes avancent que les mesures des effets du divorce sur la scolarité ne montrent qu'un impact faible comparativement aux familles à couple stable. Mais un autre effet vient modérer cette conclusion : les familles mono-parentales ont généralement moins d'enfants que les familles à couple stable, et on sait que la durée de la scolarité est d'autant plus brève que la famille a de nombreux enfants. Donc comme les familles mono-parentales ont moins d'enfants, l'effet négatif de la mono-parentalité est atténué par le faible nombre d'enfants. Par contre, à nombre d'enfants égale, on peut s'attendre à ce que le désavantage de la famille mono-parentale sur la scolarité de l'enfant soit plus flagrant. En effet pour certaines études, les enfants de familles mono-parentales ou de famille divorcées sont effectivement scolairement désavantagés, mais sans que l'on n'ait encore à ce jour put mettre clairement en évidence les facteurs responsables de ce désavantage. Car en effet ces facteurs sont difficiles à déterminer, car ils sont indirects.

Tableau. % des jeunes de 20 à 25 ans ayant eu leur bac, selon que leurs parents étaient unis ou séparés à 18 ans, et selon l'origine sociale
.
Père Cadre & Mère diplômée du supérieur
Parents unis : 93
Parents séparés : 85
Ecart (en points) : - 8
Père Cadre & Mère sans diplôme supérieur
Parents unis : 63
Parents séparés : 52
Ecart (en points) : - 11
Père Ouvrier & Mère diplômée
Parents unis : 33
Parents séparés : 28
Ecart (en points) : - 5
Père Ouvrier & Mère sans diplôme
Parents unis : 20
Parents séparés : 14
Ecart (en points) : - 6
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D’après Paul Archambault - INED, Population et Sociétés, n° 379, mai 2002. Source: INSEE, enquête Jeunes 1992.

Source :http://antisophiste.blogspot.com/2005/11/sparation-des-parents-et-russite.html

Il est vrai que le niveau de qualification des parents joue sur la scolarité des enfants. Cependant le fait que les parents soient unis ou séparés joue beaucoup sur leur réussite scolaire. En effet comme on peut le voir avec les données statistiques du tableau, les enfants les plus pénalisés sont ceux dont la mère sans diplôme et le père ouvriers qui sont séparés. Les deux facteurs, la classe social et la situation familiale, combinés pénalisent fortement la réussite scolaire des enfants.

Conséquences de la monoparentalité sur les enfants

De plus en plus d'enfants vivent dans une famille monoparentale (16 % aujourd'hui). Et selon une enquête de l'Insee, cela aurait un impact chez les jeunes enfants, qui ont des conditions de vie moins faciles. Qu’ils vivent avec leur père ou leur mère, les conséquences seraient de mêmes importances selon une enquête de l'Insee, qui rend compte de l’impact fort chez les jeunes enfants, et des conditions de vie moins faciles

Des chercheurs de Stockholm ont décidé de réaliser une enquête sur 65 085 enfants issus de familles monoparentales contre 921 257 élevés dans un modèle "classique", en se basant sur les registres nationaux (sécurité sociale, impôts, hôpitaux).
Leur étude a porté sur 8 ans, de 1991 à 1999. Ainsi, leur but n'était pas d'évaluer les effets immédiats ou à court terme d'un divorce, mais bien le retentissement à long terme sur l'enfant.
En analysant statistiquement les données récoltées, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : la monoparentalité défavorise les enfants. Ils auraient ainsi un risque de mortalité plus élevée, notamment entre 13 et 17 ans. Cela concerne essentiellement les garçons, chez qui le risque de mourir était deux fois plus élevé lorsqu'ils vivent dans une famille monoparentale. Chez les filles, il ne semble y avoir aucune différence sur le taux en général. Pourtant si on regarde précisément les causes de décès, les scientifiques ont trouvé que les adolescentes issues de familles monoparentales se suicidaient deux fois plus et avaient trois fois plus de risques de mourir suite à une overdose de drogues ou à l'excès d'alcool. Outre l'importance de la mortalité, les enfants issus de familles monoparentales avaient un plus fort risque d'exposition à divers problèmes.
Ainsi, les troubles psychologiques (dépression, schizophrénie) sont plus nombreux, notamment durant l'enfance plutôt que l'adolescence.
Les tentatives de suicide, les chutes, les accidents de la route sont donc également plus élevés.

Mais les effets de la monoparentalité ne sont pas toujours négatifs. On peut noter que chez les enfants dont les parents souffraient d'une dépendance (drogue ou alcool), la mortalité était moins élevée chez les familles monoparentales.

Que ce soit pour le risque de mortalité ou de développement de troubles divers, le sexe du parent ne semble pas avoir d'influence sur ces résultats.
Mais, peut-être est-ce dû au faible nombre de pères célibataires : sur 65 085 familles monoparentales étudiées, 5 433 seulement concernent des hommes.
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Element : Shoes

Depuis seulement trois ans, la marque élement skateboards s'est lancée dans la production de chaussures. N'ayant pendant plusieurs années vendu que des planches, les gérants ont décidé de faire une concentration verticale, et de se mettre à la vente de chaussures. Au tout début du lancement de ce nouveau projet, ils n'étaient pas du tout surs de l'impact de leur arrivée sur le marché de la chaussure de skate déjà saturé.

En effet, ce ne fut pas une grande réussite, car ces produits,assez chers, ne se démarquaient des autres marques ni par leur style, ni par leur qualité. Pendant une année, leur production fut mise en péril par le manque de bénéfices. Pourtant ces derniers comptaient sur leur popularité et leur expérience dans le milieu du skateboard pour pouvoir se faire une réputation rapide dans la vente de chaussures.

Cependant, après cette période d'incertitude, une nouvelle stratégie a été mise en place. Les dirigeants ont dessiné une tout nouvelle collection d'un assez grand nombre de chaussures à un prix plus abordable et ayant une meilleure résistance, ainsi la marque à réussi à se démarquer par rapport aux autres marques de skate. On peut aussi parler de leur développement dans la production de chaussures ayant le «look skateur» mais ne convenant pas a des skateurs par leur qualité (moins résistantes que les autres modèles créé pour le skate), ainsi ces chaussures sont destinées aux personnes souhaitant adopter le look skateur sans pour autant pratiquer cette activité.

On pourrait penser que la réussite de élement skateboards sur le marché de la chaussure est dû au «team»(équipe de skateurs étant sponsorisés par la marque et la représentant) qui a un fort impact sur l'achat de chaussures, par exemple un jeune voulant porter les même chaussures que son «idole».


La stratégie de communication de Mac Donald's

Chaque année Mac Donald's consacre un budget de plus de 2 milliards d’euros à la publicité. Elle cible essentiellement la publicité sur les enfants, Mac Donald’s mise donc beaucoup sur la télévision à laquelle est consacrée deux millions d’euros par jour dans le monde. La publicité contient deux éléments majeurs : Ronald Mac Donald's,l'icône de Mac Donald's qui a fait sa première apparition à la télévision aux Etats-Unis en 1963, ou encore une multitude de stars.
De plus Mac Donald's s'intéresse aux caractéristiques de la population de chaque pays où elle s'implante. Ainsi, en Chine la télévision n’a pas le même impact sur la société, et donc sur les consommateurs, qu’en Europe ou qu'aux États-Unis. C’est pourquoi le groupe favorise plutôt les journaux et les magazines pour ce pays.
Il ne faut pas non plus oublier la force du slogan de Mc Donald’s : « I’m Lovin’it ». Ce dernier a été traduit dans tous les pays où l'entreprise est présente. Ainsi en France la traduction officielle est « c’est tout ce que j’aime ».




Mac Donald’s a prouvé une fois de plus ses talents dans la communication avec la sortie du film « Super Size Me » qui avait pour objectif de démontrer les méfaits de la nourriture des fast food, et qui constituait donc une attaque envers Mac Donald’s. En effet, l'entreprise ne s'est pas braquée, ce qu'elle aurait fait si elle s'était sentie coupable des faits que lui reprochait le film, mais elle a préféré sortir des menus équilibrés et parrainer des athlètes aux Jeux Olympiques d’Athènes. Une fois de plus, Mac Donald's a excellé en communication et en publicité, puisque le film n’a pas eu un réel impact sur la société et la réputation de Mac Donald's.
En définitive, on peut dire que Mac Donald's sait gérer son image au travers de la publicité, et des médias en général, et qu'elle y consacre énormément de temps et d'argent, ce qui a probablement contribué largement à sa réussite.

La production des planches Element Skateboards

Element Skateboards a pour but de satisfaire pleinement tous les types de skateurs. En effet, cette marque propose un panel de plusieurs sortes de planches. Pour cela, Element adopte plusieurs techniques et une multitude de matériaux selon le type de planche. Il existe six constructions de planche chacune différente:

Nom du modèle

Matériaux utilisés et caractéristiques

Photo du produit


FEATHERLIGHT

(1996)

-Bois (7 couches)


-Première planche d'Element avec 7 couches de bois.

indisponible

TWIG

(1997)

-Bois


-7 couches, plus résistante et légère que la Featherlight.


indisponible

FIBERLIGHT

(2003)

-Bois


-7 couches, plus grande, plus large, meilleur transfert d'énergie.

indisponible


THRIFTWOOD

(2005)

-Bois


-8 couches (une couche de plus)

-meilleur colle

-plus résistante




in

disponible

FEATHERLIGHT HELIUM

(2006)

-Bois

-Petit trou avec de l'hélium


-Plus légère

-résistante




PUSH

(2008)

-Bois

-Fibre de carbone

-Hélium (plus de légèreté)


-Légère

-résistante aux chocs

-qualité supérieur



On remarque qu'au fur et à mesure des années, la marque a su créer de nouveaux type de planche. En effet, en 1996, les planches Element était «basiques» avec 7 plies (couches) de bois d'érable. Ensuite, au fil du temps cette marque a ajouté de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux tel que le carbon ou le rajout d'une couche de bois. Après les différentes constructions, Element Skateboards produit des planches de plusieurs tailles. En effet, elle produit pour chaque type de constructions (push, featherlight....) une quinzaine de taille pour que chaque skateur soit le plus à l'aide possible sur sa planche Element. La taille d'une planche correspond aux dimensions de la planche : sa longueur et sa largeur. Ces innovations ont permis une amélioration de la qualité des planches traduisant une plus grande satisfaction des consommateurs. Ainsi, grâce à ces découvertes Element Skateboards a pu s'imposer en temps que leader mondial dans la vente de planche.

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marc R. et grégoire P.

08/02/2009

Histoire de la jeunesse

Introduction:


La jeunesse n'a pas toujours été présente dans toutes les époques, pour expliquer cela, nous étudierons les différentes époques pour ainsi comparer les différentes jeunesses.

La jeunesse à travers les époques:

Pendant la période du Moyen-Âge ,la plupart des enfants travaillaient dès leur plus jeune âge. A la campagne, ils étaient employés aux travaux des champs. A la ville, ils aidaient leurs parents artisans. Ainsi, très jeunes, ils apprenaient le métier. Ils ne disposaient donc pas de la période de la jeunesse et passaient directement de l'enfance à la vie d'adulte . On peut en déduire que la jeunesse était inexistante à cette période .
C'est dans les années 1840, que les premiers débats sur le travail des enfants commence autour d'un projet de loi présenté par le Baron DUPIN. Le projet des députés et des sénateurs consistait à limiter et à améliorer le travail excessif des enfants ce qui, par la suite, a considérablement amélioré la situation des enfants .Les jeunes pouvant se détacher de la contrainte du travail, développent alors une jeunesse.



La naissance d'une institution pour les jeunes:

La naissance de l'école va permettre notamment le développement de la jeunesse au départ destinée à la classe bourgeoise. Puis, au fur et à mesure l'école devient accessible aux classes moyennes puis aux classes les plus pauvres .
Les lois ferry en 1881-1882 vont établir l'école gratuite et laïque ce qui va permettre d'offrir un lieu de socialisation commun à tous les jeunes afin de les éduquer, de leur transmettre des valeurs communes,de faire de chaque jeune un être social responsable, capable de trouver sa place dans la société et de les préparer à assumer leur rôle d'adulte.
Les jeunes passant la plupart de leur temps à l'école et disposant des mêmes valeurs et des modèles de comportement, vont chercher à se différencier, à trouver leur propre identité et vont alors former “Une culture jeune”.

Conclusion:

La jeunesse est donc un fait historique et social car elle dépend de l'organisation de la société qui détermine les caractéristiques de la jeunesse mais cherche à créer un nouveau statut pour l'adolescent notamment en intégrant les jeunes dans des institutions de socialisation de plus en plus nombreuses et diversifiées.

Martin Jennifer , Mickeeff Charlotte, Mathés Camille

Définition de la jeunesse

La période de la jeunesse:

La jeunesse est la période entre l'enfance et l'age adulte. La jeunesse est une période que l'on ne peut déterminer en fonction de l'âge.


Définition scientifique de la jeunesse:


Scientifiquement, on considère que la jeunesse se situe entre 15 ans et 24 ans car c'est la période durant laquelle le corps change, chez le garçons comme chez la fille, l'individu évolue, grandi ( se métamorphose ).


La jeunesse n'est pas seulement fondée sur des critères naturels, physiques, mais elle est aussi fondée sur des critères culturels, sociologiques ou psychologiques.


Définition sociologique de la jeunesse:


C'est durant cette période que l'individu murit, acquiert une certaine maturité. La jeunesse est un état d'esprit qui n'existe pas dans toutes les sociétés, elle n'est pas non plus présente à toutes les époques. Les jeunes ont des privilèges: ils ont une grande liberté par rapport aux adultes, ils n'ont aucune responsabilités, ils ne s'occupent que de leur personne. Ils se caractérisent par leur dynamisme, et ont des activités culturelles, sportives... Ils bougent beaucoup, se croient libres, pensent que tout est permis et aiment découvrir de nouvelles choses.


Le comportement de l'adolescent:


Durant l'adolescence, l'individu se forme et fonde ses projets, le jeune se cherche, il se pose de nombreuses questions dans le but de préparer son avenir. Il apprend à devenir autonome en se confrontant aux défis que lui impose la société. Il prend, en même temps, conscience des difficultés de la vie, ce qui lui permet de se prendre en charge et de s'assumer dans sa vie future.
Une seule jeunesse?
Par ces caractéristiques de la jeunesse on pourrait penser qu'il n'existe qu'une seule jeunesse puisque c'est un groupe qui se différencie du groupe des adultes.


Plusieurs jeunesse?


Mais en réalité, dans la jeunesse, se dessinent différents profils: les jeunes se ressemblent d'une certaine manière car ils occupent une même place dans la société. Les jeunes pratiquent des activités culturelles différentes selon leur origines sociales, le milieu dans lequel ils vivent, leur sexe, leur age …

Camille Mathès, Jennifer Martin, Charlotte Mikheeff

Des sites pour travailler


Des site qui sont aussi bien à destination des professeurs que des élèves:



le site d'Isabelle Gautier :

Site Ses Blog 2


Le blog de C Foraison SOS SES je bloggue
:

Article Ses Blog


La religon au Sénégal

La religion au Sénégal

L’Islam est la religion dominante dans le Sud du pays, mais il n’en reste pas moins que du fait des colonisations françaises donc de l’arrivée de prêtresit , les religions chrétiennes et les croyances locales sont également représentées. Il y a officiellement au Sénégal, 88% de musulmans et 12% de catholique.

Chez les Musulmans voici les différentes confréries :
-Les Mourides : crée en 1880 et qui ont 4 grands principes qui sont : l'instruction, la dévotion, le travail, la discipline. Selon son fondateur, le mouridisme constitue un cadre spirituel et social du musulman.

-Les Tidjanes représente 51% des musulmans du Sénégal. Le tidjanisme c’est introduit au Sénégal vers 1835. Le calife est le représentant de la communauté. Les tidjane ont pour seul guide dans leur quête le coran, la sunna, et le wird tidjane qui porte le nom de son fondateur.

-Les Layènes crée en 1883. Le culte de cette confrérie repose sur la glorification et les louanges chantées à toutes les fêtes religieuses ou avant les prières. Le croyant layène se doit de faire des rassemblements pour faire des invocations, récitations, et pour approfondir sa connaissance du coran. Ainsi il multiplie les bonnes actions. Il doit aussi faire la purification de son âme pour la nettoyer de toutes impuretés, pêché ou désobéissance. Ensuite il doit respecter les heures de prières qui est un des piliers de l’Islam.

-La Quadiriyya atteint le Sénégal au cour du XVIIIe siècle, cette confrérie est la représentation la plus orthodoxe des musulmans au Sénégal représentée par 8%.



C’est avec l’arrivée des portugais au XVe siècle que le catholicisme trouve une place au Sénégal. Pendant la colonisation, les prêtres français envoyés au Sénégal ont par les évangélisations converti une partie des sénégalais au catholicisme mais cette proportion est très minoritaire.
Aujourd’hui on compte 12% de catholiques et sept diocèses au Sénégal.
La religion catholique du Sénégal a su concilier les traditions de différentes cultures du pays. Les messes chantées, souvent accompagnées de percussions africaines sont des odes à la joie. Les chrétiens diola et sérères, ont gardé des rites d'initiation qui se pratiquent régulièrement dans la religion animiste à certaines périodes de la vie.





Et pour finir il y a l’Animisme dont le terme désigne dans son sens général, la croyance aux âmes et aux esprits est la religion de 75% des Sénégalais musulmans. Les noms, les fêtes, les rites … sont ancestraux et permettent de rendre hommages aux ancêtres c’est pour cela qu’ils sont très respectés.


Anaïs.L & Laurianne.L

03/02/2009

L'ALCOOL CHEZ LES JEUNES


Boire de l'alcool signifie chez de nombreux jeunes s’évader, ils associent ce terme a la fête et cela leur permet donc une rupture avec leur quotidien. Désormais, les ivresses ont augmenté et concernent plus de jeunes qu’auparavant.


Historique :


En 1997, prés de 900 jeunes de 15 à 25 ans sont morts sur les routes, 3 300 ont été gravement blessés. Des accidents qui se produisent principalement la nuit et le week-end....

En décembre 1999, 16% des jeunes s’étaient saoulés au cours du dernier mois, c’est à dire un sur six, ce qui fait beaucoup. Et parmi eux, 54% ont été ivres plus de deux fois. Pour un jeune sur dix, boire devient une habitude ou presque…



La consommation des 15-25 ans stagne depuis le début des années 90 et même si elle a chuté dans le reste de la population jusqu’à aujourd’hui, le nombre de jeunes consommateurs réguliers (c’est a dire ceux qui boivent au moins une fois par semaine) a augmenté. En France aujourd’hui, 69% des jeunes entres 15-24 ans boivent de l’alcool lors des fêtes. Les jeunes qui ne boivent jamais sont de moins en moins nombreux… Ces derniers commencent à consommer de l’alcool en général dans un contexte familial, c’est à dire à la maison ou au restaurant. Ceux ci sont donc encadrés par des adultes. 70% des jeunes sont dans ce cas. Par la suite, les jeunes grandissent et consomme en dehors de chez eux, le week-end.


Quelles sont les cibles ?


D’après les statistiques, les garçons abusent de l’alcool beaucoup plus que les filles (21% des garçons ivres contre 11% de filles). Plusieurs hypothèses expliquent ce fléau ; le fait d’avoir un parent ayant fait des études supérieures est par exemple susceptible de favoriser la consommation de boissons alcoolisées.
De même, la pratique d’un sport semble augmenter la fréquence de consommation. Pour ce qui concerne les filles, ce qui les pousserait le plus à boire serait une communication difficile avec les parents ou des difficultés d’adaptation scolaire.


Une étude de Pierre Le Queau (Crédoc) dans son enquête auprès des 15/24 ans pour la Sécurité routière nous montre que les jeunes qui s'entendent mal avec leurs parents, qui viennent d'une famille monoparentale ou nombreuse, qui sont dans une période indécise, étudiants incertains sur leur orientation ou jeunes en recherche d'emploi vont se saouler plus que les autres. Les jeunes en France consomment de l’alcool sans doute pour répondre au besoin d’identification, d’indépendance ou cela correspond a l’une des conduites a risque adoptées a cet age. Ils se mettent à boire pour oser parler aux filles par exemple chez les garçons ou pour diminuer les moments difficiles à passer, l’alcool calme les blessures de l’enfance. L’alcool a de nombreuses conséquences sur les jeunes, comme de sécher les cours et de rater leur parcours scolaire ou de se bagarrer plus souvent. Les jeunes le considèrent comme un bon compagnon et sans se rendre compte deviennent dépendant ce qui peut les amener jusqu'à la mort


Mesures prises par l’Etat :


La société étant inquiète pour la population jeune a cherché des solutions. La Ministre de la Santé Roselyne Bachelot, il y a quelque temps, nous a dévoilé son plan de lutte contre les phénomènes d’alcoolisation chez les jeunes.

Ce plan est constitué de trois mesures principales :

  • l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs,

  • l’interdiction de la vente au forfait et de l’offre à volonté de boissons alcooliques

  • l’interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique à proximité des établissements scolaires.



Campagne publicitaire :



Campagne de pub : L'alcool et les jeunes
envoyé par Ludo79

Marlène R. et Léa M.

Le sida véritable fléau chez les jeunes


Phénomène

Aujourd’hui les adolescents et les jeunes adultes des années 2000 ont toujours vécut avec le sida. Véritable phénomène de société, en 25 ans ce virus s’est trouvé une vraie place dans notre patrimoine culturel et surtout dans notre espace médiatique. Jamais la découverte d’un virus n’a autant suscité l’intérêt de la population. Sans oublier l’Etat qui a dépensé en moyenne 39 millions d’euros en 2004 à 41 millions en 2005 et 42,5 millions en 2006, tandis que le contrat de l’ANRS est renouvelé pour six ans, jusqu’en 2009 pour la recherche d’un vaccin, il devient donc un enjeu politique important. Le mot sida appartient maintenant à notre vocabulaire ainsi qu’à notre mémoire visuel, le ruban rouge noué en forme de boucle est désormais connu mondialement.

Pourtant dans un pays comme la France fondateur de l’une des associations les plus importantes contre le SIDA, Sidaction, les premiers contaminés restent les jeunes. Grand paradoxe qui a suscité de nombreuses études puisque tous les moyens de préventions ont été mis a disposition pour prévenir « la génération du SIDA ».

Quelques chiffres …

En effet les jeunes entre 15 et 24 ans constituent encore 12 % des découvertes de séropositivité au VIH notifiées. Et la proportion de contaminations récentes (moins de 6 mois avant le diagnostic) est plus élevée chez les 15-24 ans (40 %) que chez les 25 ans et plus (31 %). (Données InVS du 30 juin 2004). Les jeunes femmes sont en moyennes deux fois plus touchées par le virus que les jeunes hommes 83% d’entre elles par un rapport hétérosexuel. Chez les jeunes hommes, la population gay est plus touchée 52% d’entre eux déclarent avoir été contaminé contre 32% pour les pratiques hétérosexuelles.

Pourquoi alors une génération qui n’a jamais connu un monde dépourvu de VIH est elle toujours la plus affectée par le virus de SIDA ?

Malgré les nombreuses préventions en tous genre (spot publicitaire, journée nationale du SIDA, affiches, slogans, chansons, dépistage gratuit de VIH/SIDA, associations, protections gratuites à disposition, mobilisations etc. …) les jeunes de la génération du sida restent des adolescents vulnérables en quête d’expériences nouvelles, notons que l’âge de la première relation sexuelle en France est 16/17 ans. Le comportement de désir en tout genre de conduite à risques reste la première explication. En effet c’est souvent au cours de soirées ou de fêtes dont plusieurs substances telles que l’alcool ou le cannabis en font partie que l’oubli de protections à lieu. Prenons en compte les premières histoires d’amour où l’on a une confiance totale en son partenaire, la peur d’être rejetée, bref c’est pour autant de raisons toujours très intimes et difficilement maîtrisables que demeure le piège de la maladie.

Campagne publicitaire :

01/02/2009



Les élèves ont produit des Questions de synthèse et un corrigé sur le thème culture et socialisation : l'exemple de la culture ouvrière

voici quelques exemples de copies :

Le second thème du TD sur la construction de la question de synthèse et d'un travail préparatoire par les élèves de première suivie de la correction du travail


Objectifs du TD :


1. Constat de départ :


- Les élèves ne sont pas toujours suffisamment attentifs à l’intitulé de la question de synthèse :

· Le plan qu’il impose

· La dimension spatio-temporelle

· La maîtrise des mots clés


- Les réponses au travail préparatoire ne sont pas toujours rédigées de façon à être intégré à la question de synthèse

- Dans le travail préparatoire, les réponses se limitent trop souvent à un recopiage ; les élèves ne sont pas suffisamment attentifs à l’articulation entre les constats opérés par les documents et les savoirs ou savoir-faire qui permettent de les enrichir


2. Un travail sur la construction d’un sujet de question de synthèse à l’issue d’un travail préparatoire pourrait favoriser une prise de conscience des attentes du correcteur


3. Les élèves après avoir élaboré le sujet et défini les attentes, deviendront les correcteurs des devoirs rédigés par leurs camarades ayant travaillé sur un autre thème


La démarche :


1. La classe est partagée en 2 groupes de 16


2. Chaque groupe est séparé en 8 groupes de 2 (qui correspondent aux 8 ordinateurs dont est équipée la salle de SES )


3. 4 groupes travaillent sur un thème portant sur la culture jeune ; les 4 autres sur la culture ouvrière

Le travail à effectuer ( 4 séances d’une heure ):


1. Séance n°1 : rédaction de l’intitulé de la question de synthèse en fonction des consignes :

- Pour le sujet sur la culture ouvrière :


· la problématique que doit suivre la QS est : la culture ouvrière existe t’elle encore ? (au sens de sous-culture et/ou contre-culture ) ? Votre plan peut proposer une réponse de type :

o I - oui II- mais

o I- Non II- Mais


· les notions que l’intitulé doit comporter :

o sous-culture et / ou contre-culture

o classe ouvrière, conscience de classe

o homogénéité/hétérogénéité

o fermeture/stratégie d’ascension sociale

· Les démarches sociologiques :

o Opposition entre la démarche déterministe et la démarche interactionniste


· La dimension spatio-temporelle : depuis les années 60, en se centrant sur le cas français


· Rédiger l’ébauche de plan que vous exigerez de vos camarades



2. Séances n°1 et 2 :


- Sélectionner 4 documentsdans le dossier documentaire joint, dont obligatoirement :

· 2 documents sous forme de graphiques ou tableaux

· 2 documents sous forme de texte

· Ils doivent couvrir l’ensemble du sujet et doivent donc proposer des constats et/ou des démarches et/ou des explications qui se relativisent


- Posez les 6 à 8 questions du travail préparatoire qui doivent :

· une question doit vérifier la maîtrise des données chiffrées

· Au moins une question doit vérifier la maîtrise de la sélection des informations dans un document statistique en incitant à élaborer une typologie et/ou une périodisation ; et si possible, à poser des calculs (coefficient multiplicateur , indice , taux de variation)

· Une question doit souligner le passage d’un texte pour en contrôler la compréhension

· Au moins une question doit vérifier la maîtrise du vocabulaire sociologique : sous-culture/contre-culture/valeurs/normes /statut/rôle

· Toutes les questions doivent être rédigées en fonction de leur intégration dans la question de synthèse


- Vous proposerez alors :

· un corrigé explicitant vos attentes (maîtrise des documents, du vocabulaire sociologique, des démarches ) .

· Vous proposerez une grille de notation pour chaque question

· Vous indiquerez dans quelle(s) partie(s) et sous-partie(s) vous souhaitez retrouver la réponse


- A la fin de la séance 2, les sujets ( travail préparatoire et question de synthèse ) sont échangés par les élèves : les groupes ayant rédigé le sujet de la culture jeune répondent au travail préparatoire et élaborent un plan développé et inversement : travail à rendre lors de la séance 4



3. Séances n° 2 et 3: Rédigez un corrigé de la Question de Synthèse (QS) , c’est-à-dire:


- La structure développée du plan exigé


- L’intégration précise des éléments du travail préparatoire dans le plan


- L’enrichissement du plan par des connaissances et des démarches tirées du cours


- Remplissez la grille de notation distribuée en l’adaptant à votre sujet



4. Séance 4 : Correction du travail préparatoire et de la question de synthèse : les élèves ayant élaboré la QS sur la classe ouvrière corrigent les copies rédigées par leurs camarades qui durant ce temps prennent en charge les copies sur le thème de la culture ouvrière :


- Correction du travail préparatoire en fonction des exigences et du barème de notation élaborés lors des séances 1 et 2


- Correction du plan de la QS en fonction de la grille de notation établie lors des séances 2 et 3


- Rédigez un commentaire de la copie :

· Une appréciation d’ensemble

· Les points laissant à désirer qui peuvent être améliorés

· Les éléments positifs


- A la fin de la séance, les élèves par groupe de 4 ( 2 binômes ayant pris en charge des sujets différents ) mettent en commun leur correction et les commentent


- A la fin de la séance, les sujets , les corrigés , les devoirs corrigés seront rendus aux enseignants qui évalueront le travail réalisé par les groupes



Dossier documentaire distribué aux élèves qui sont chargés d’élaborer le sujet portant sur la culture ouvrière


Document 1 :

Document 4:
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?CODE_FICHIER=1192641808953&ID_FICHE=1192543669515


Source : A. Bihr, R. Pfefferkorn, Déchiffrer les inégalités, Editions Syros, 1999et TEF 2001/2002, INSEE, 2001.



Document 2:



L'origine sociale des élèves de la 6ème aux classes préparatoires
Unité : %


Elèves de 6ème

Ensemble bacheliers

Bacheliers généraux

Bacheliers généraux avec mention

Inscrits en classe préparatoire aux grandes écoles

Ouvriers, inactifs*

38

29

19

15

9

Employés

18

16

14

11

7

Agriculteurs, artisans, commerçants

11

11

10

9

9

Professions intermédiaires

17

21

24

23

20

Cadres supérieurs, professions libérales

16

23

33

42

55

TOTAL

100

100

100

100

100

*Les inactifs sont des personnes de milieu social très proche de celui des ouvriers.

Source : Ministère de l'éducation nationale - Direction de l'évaluation de la prospective et de la performance, suivi après le baccalauréat des élèves entrés en sixième en 1995


Document 3 :


Taux d'équipement en téléphone mobile, ordinateur et Internet selon les catégories sociales
Unité : %


Téléphone mobile personnel

Ordinateur à la maison

Accès à Internet à la maison

Utilisation ordinateur au travail *

Indépendants

77

64

58

47

Cadres supérieurs

92

91

81

87

Professions intermédiaires

88

60

77

77

Employés

88

75

65

46

Ouvriers

78

62

47

23

Au foyer

63

50

40

-

Retraités

47

33

25

-

Elèves, étudiants

86

84

72

73

Ensemble de la population

75

66

55

59

* champ : élèves, étudiants et actifs

Source : Crédoc, Enquête conditions de vie et aspirations des Français. Année des données : 2007

Document 4 :


Pratiques culturelles à l'âge adulte selon la catégorie sociale
Unité : %


Lecture de livres

Musée ou exposition

Théâtre

Concert ou spectacle

Ensemble

58

39

16

31

Agriculteurs

31

34

11

33

Indépendants

49

40

20

28

Cadres supérieurs et professions libérales

83

66

36

50

Professions intermédiaires

70

52

25

46

Employés

63

38

12

29

Ouvriers

32

25

6

22

Etudiants élèves

77

50

20

43

Chômeurs

51

34

11

24

Retraités

52

34

14

20

Inactifs et femmes au foyer

53

30

10

24


Source : Insee - Enquête permanente sur les conditions de vie. Année des données : 2005, personnes de 15 ans et plus

Document 5 :


Taux de départ en vacances selon la catégorie sociale
Unité : %


1994

2004

Agriculteurs

24

38

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

57

67

Cadres, professions intellectuelles supérieures

86

90

Professions intermédiaires

80

78

Employés

65

63

Ouvriers

48

48

Retraités

48

53

Autres inactifs

60

66

Total

62

65


Source : Insee - Enquête Permanente sur les conditions de vie (EPCV)






Document 6 : Place du travail et de la famille dans l’identité selon les CSP : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zq.pdf


Document 7 :

Le groupe social le plus nombreux dans la société française est un de ceux dont on parle le moins, parce qu'il prend rarement la parole sur lui-même, mais aussi parce que littérature, cinéma, journalisme ne mettent presque jamais en scène des ouvriers. (…) si la classe ouvrière est à la fois peu représentée et très étudiée, c'est aussi parce qu'elle constitue un groupe socialement, culturellement et matériellement dominé, peu en mesure de contester les représentations scientifiques qui sont données d'elle. (..)

L'ouvrier ne peut être un héros de roman, ni servir de support à une image publicitaire. Dans le même ordre d'idées, on remarquera le faible nombre d'études portant sur la création culturelle ouvrière : une classe tout entière se trouve ainsi définie comme culturellement improductive. Son rapport à la culture « légitime », entendu comme rapport à l'école et aux institutions, est également et logiquement présenté comme malheureux : échec, ségrégation, exclusion, abstention, domination sont les termes qui, chacun dans un secteur différent, désignent la situation des ouvriers dans le domaine culturel (..). C'est fondamentalement par sa place dans la division du travail que la classe est définie, dans la plupart des recherches. (..)

Par ailleurs, de plus en plus nombreux sont les chercheurs qui veulent élucider le rapport particulier qu'entretiennent les ouvriers avec leur vie quotidienne : alimentation, goûts, loisirs, logement, relations familiales contribuent à définir un style de vie ouvrier, qui repose avant tout sur la capacité des individus à tirer le plus grand parti d'atouts et de ressources modestes.

Source : http://terrain.revues.org/index2884.html


Document n°8 :

Il y a tout d’abord la valorisation du travail chez les ouvriers. Même les moments de loisirs et de temps libre demeurent chez les hommes des moments intenses d’activité […]

Il y a ensuite l’importance accordée à la famille, au foyer, aux moments de vie passés en commun (le repas de famille, les heures passées ensemble devant la TV, les fêtes…). Plus généralement, l’ouvrier attache beaucoup d’importance à la proximité affective avec ses proches.

Enfin, il y a l’attachement des sociétés ouvrières traditionnelles à une claire division des tâches et du travail entre les hommes et les femmes. Ce qui se traduit par une propension à affirmer les identités masculine et féminine. […]

En fait, les ouvriers ont bel et bien une culture : elle se compose de savoirs mais aussi de valeurs comme la dignité, la fierté, la solidarité…

Source : O. Schwartz, Sciences Humaines


Document 9 :

La classe ouvrière, longtemps considérée comme un bastion social et culturel voit sa mémoire collective s'effriter. Mais surtout, le mode de vie ouvrier perd de plus en plus ses contours culturels et la capacité qu'il avait de doter ses membres d'un sentiment «d'extériorité» sociale, de renforcer l'identité locale par l'identité de classe, et vice versa. Désormais, le lieu de résidence s'éloigne progressivement du lieu de travail, la sociabilité ouvrière recule avec l'extension de zones résidentielles plus composites, enfin les habitudes de consommation, malgré des «usages» encore différents parmi les ouvriers, sont de moins en moins marqués. De plus, l'accroissement du nombre de couples constitués d'un ouvrier et d'une employée renforce le mélange de styles de vie... L'épuisement de l'identité ouvrière se manifeste aussi au niveau politique puisque le vote ouvrier est de moins en moins identifiable à un vote de classe.

Source : F. Dubet, D. Martucelli, Dans quelle société vivons-nous ? Éditions du Seuil, 1998


Document 10 :

Les ouvriers existent, mais on ne les voit plus. Pourquoi ? Le processus de réhabilitation de l'entreprise à l'œuvre depuis le début des années 80, qui a étroitement coïncidé avec les «adieux au prolétariat» de nombreux intellectuels «marxistes», a fait apparaître les ouvriers comme des obstacles à la modernisation de l'industrie, comme les héritiers d'un passé révolu, menant nécessairement des combats d'arrière-garde. Progressivement et insensiblement, ils ont quitté l'horizon mental des faiseurs d'opinion (intellectuels, journalistes, hommes politiques, etc.), et cela au moment où, en raison même de l'affaiblissement des formes de résistance collective, le travail s'est intensifié dans les ateliers, où les relations sociales au travail se sont détériorées, où les ouvriers ont été pour ainsi dire transformés en simple variable d'ajustement, réduits à une composante de la masse salariale qu'il faut comprimer toujours plus. (...)

Leurs porte-parole (les syndicats ouvriers, les délégués à l'usine, les militants associatifs, le «Parti»), qui avaient vocation à les représenter dans l'espace public, ont considérablement perdu de leur influence.

Source : S. Beaud, M. Pialoux, Retour sur la classe ouvrière, Fayard, 1999.


Document 11:

Les ouvriers existent, mais on ne les voit plus. Pourquoi ? Le processus de réhabilitation de l'entreprise à l'œuvre depuis le début des années 80, qui a étroitement coïncidé avec les «adieux au prolétariat» de nombreux intellectuels «marxistes», a fait apparaître les ouvriers comme des obstacles à la modernisation de l'industrie, comme les héritiers d'un passé révolu, menant nécessairement des combats d'arrière-garde. Progressivement et insensiblement, ils ont quitté l'horizon mental des faiseurs d'opinion (intellectuels, journalistes, hommes politiques, etc.), et cela au moment où, en raison même de l'affaiblissement des formes de résistance collective, le travail s'est intensifié dans les ateliers, où les relations sociales au travail se sont détériorées, où les ouvriers ont été pour ainsi dire transformés en simple variable d'ajustement, réduits à une composante de la masse salariale qu'il faut comprimer toujours plus. (...)

Leurs porte-parole (les syndicats ouvriers, les délégués à l'usine, les militants associatifs, le «Parti»), qui avaient vocation à les représenter dans l'espace public, ont considérablement perdu de leur influence.

Source : S. Beaud, M. Pialoux, Retour sur la classe ouvrière, Fayard, 1999.


Document 12:

Si les nouveaux mots d'usine sont acceptés par les jeunes, le terme d'ouvrier fait l'objet d'un rejet, d'une disqualification. « Moi, je ne suis pas ouvrier, je suis opé­rateur. Pour ceux qui ne bossent pas du tout dans l'entreprise, on est ouvrier. Mais ouvrier, pour moi, c'est plus la main-d'œuvre. Là, ce que je fais, c'est plus pro­che de l'électronique que d'aller sur un chantier » (31 ans, niveau bac comptabi­lité). II s'agit là d'une défaite symbolique lourde de sens, signe et symptôme d'un rapport de forces dans l'espace social. Être ouvrier aujourd'hui, c'est être condamné à demeurer dans un univers socialement dis­qualifié. Et cette perte du vocabulaire ancien entraîne avec elle la crise de croyance dans le langage politique : pour bon nombre de jeunes, le discours qui en appelle à « la classe » apparaît devoir être rangé au magasin des accessoires.

[...] Ainsi, dans la France industrielle, deux types de population ouvrière coexis­tent : d'un côté, des opérateurs de PME (smicards, jeunes, taillables et corvéables à merci, non syndiqués) ; de l'autre, des ouvriers de grande usine, « ouvriéri­sés » de longue date, bénéficiant d'une forme de protection sociale notamment grâce à la présence de délégués syndi­caux dans les ateliers. Cette coexistence n'est pas sans effet sur les représentations que se font les ouvriers du monde social.

[...] Ces nouvelles formes de précarité ren­dent aléatoire tout enracinement usi­nier, toute transmission d'une culture de travail et d'une culture d'opposi­tion.

Stéphane Beaud et Michel Pialoux, « Cette casse délibérée des solidarités militantes », Le Monde diplomatique, janvier 2000.


Document 13:

Avec le chômage, l'usine et l'atelier ont perdu leur caractère de lieu privilégié de la socialisation. L'urbanisation des années 1960-70 avait déstructuré les quartiers ouvriers de centre-ville, leur image et leurs réseaux de solidarité. La crise et la paupérisation ont fait de même dans les grands ensembles.

En fait, la classe ouvrière a éclaté. Les ouvriers qualifiés se sont alignés sur la vie moderne des classes moyennes, les moins qualifiés sont tombés dans la précarité et la pauvreté. Les nouveaux visages des quartiers en sont le reflet. Les familles populaires les plus aisées ont quitté les HLM pour les nouveaux lotissements ou les quartiers rénovés. Les autres sont restés dans les cités devenues des lieux de relégation. Dans les deux cas l'empreinte du monde ouvrier - les associations, les fêtes, le bistrot du coin, le syndicat ou la cellule du parti - s'est évanouie, remplacée dans un cas par les associations de co-propriétaires, de consommateurs ou de parents d'élèves, et dans l'autre par le vide. Dans l'ensemble du pays, l'audience des syndicats ouvriers et du parti communiste a décliné, alors que les nouveaux mouvements sociaux, écologistes, féministes ou autres, sont apparus moteurs des transformations sociales. Depuis quelques années, la montée de l'insécurité économique et sociale n'a pas entraîné de retour aux formes traditionnelles d'organisation collective du mouvement ouvrier. Mais elle a fait le lit de l'extrême droite et de l'extrémisme religieux, pas toujours d'ailleurs, loin s'en faut, chez ceux qui souffrent le plus.

Source : Alternatives Economiques, HS n° 29, 1996.


Document n°14 :

Il est difficile aujourd’hui pour les jeunes ouvriers de se reconnaître dans les formes traditionnelles de la culture ouvrière. D’abord parce que cette culture s’est considérablement affaiblie et n’a donc plus la même emprise qu’il y a quinze ou vingt ans. Un jeune ouvrier qui entre aujourd’hui en usine a beaucoup moins de chance que ses aînés de trouver des syndicats actifs et puissants qui vont l’intégrer au collectif ouvrier. En outre les jeunes ouvriers n’ont pas les mêmes valeurs que leurs anciens ; ils sont plus nombreux à être passés par l’école et aspirent comme tous les autres jeunes à une vie privée, à l’épanouissement et la réalisation personnels. Ils sont d’ailleurs tout aussi concernés que les autres catégories de jeunes par le déclin du mariage, le développement des unions libres, etc.

Ainsi pour des raisons liées au déclin de la culture ouvrière et aux nouvelles formes d’acculturation, il est difficile aux jeunes ouvriers de se reconnaître dans les formes traditionnelles de la culture ouvrière.

D’un autre côté, confrontés à la dureté de la vie à l’usine, les jeunes ouvriers sont très vite immergés dans une expérience proprement ouvrière. Mêmes si les anciennes formes de la culture ouvrière sont moins parlantes pour eux, les conditions de la vie ouvrière suscitent et continueront de susciter chez eux des révoltes, des protestations ou des mouvements collectifs. Ces actions les conduiront sans doute à réinvestir les formes traditionnelles de la culture ouvrière ou à inventer d’autres formes d’organisation ou d’entités sociopolitiques. Mais il est trop tôt pour le dire.

Source : O. Schwartz, Sciences Humaines, HS n°10,sept-oct 1995.


Document 15 :

Toute la sociabilité ouvrière est ainsi imprégnée de cette image de soi : la camaraderie masculine sur les lieux de travail ou dans les cercles militants y est rude, franche et virile. Elle s'exprime aisément dans les blagues, souvent douteuses pour l'observateur extérieur, et les coups donnés "en toute amitié" où s'éprouve l'appartenance à la communauté. Pour défendre l'"honneur" ou la "dignité" du groupe - familial, amical ou professionnel - chacun doit être prêt à s'engager dans ces "colères valeureuses" toujours susceptibles de basculer dans la "bagarre", sorte de don physique de sa personne à la collectivité. Les conversations de travail tournent volontiers autour des femmes, y compris dans leur version obscène. Les loisirs eux-mêmes, lorsqu'ils ne font pas appel au pur hasard, semblent dirigés vers la dépense de force (sports proprement "physiques", pratiqués plus que dans tout autre groupe social, surcroît de travail manuel par le jardinage ou le bricolage, etc.) . Nous distinguons ici quelques unes des multiples déclinaisons de la virilité qui trouvent à s'investir dans les actions spectaculaires : sens de l'honneur, camaraderie masculine, culte de la force physique et valorisation de la force de combat.(…) Dans et par les actions spectaculaires, c'est la fibre identitaire, la "conscience fière" du mouvement ouvrier qui est ainsi stimulée par la réactivation des valeurs constitutives de l'ethos ouvrier. Elles relèvent d'abord, dans leur objectif même, de la défense de l'honneur et de la dignité du groupe, menacé dans son emploi ou son identité par des politiques de rationalisation du travail, de restructurations industrielles ou autres licenciements.

Source : Isabelle Sommier, Virilité et culture ouvrière : pour une lecture des actions spectaculaires de la CGT, in : http://www.conflits.org/index302.html


Document 16 :

L’approche historique de Stéphane Rozès observe qu’en intégrant l’individualisme contemporain à l’organisation des entreprises, le capitalisme managérial a indexé la réalisation de chacun à son investissement personnel. De la sorte, les représentations subjectives collectives sont passées d’une conscience de classe à la projection d’un devenir individuel. « Le marché permettait tendanciellement de trouver une cohérence entre la progression de ses moyens et les fins individuelles, considère le maître de conférences en science politique. Les syndicats n’ont pas su promouvoir de visée plus collective, voilà la première cause de leur crise. Cette “modernisation”,également soutenue par la gauche, a abouti à la disparition de la classe ouvrière pour soi. Et aujourd’hui que les inégalités ne cessent de croître, la conscience de classe ne réapparaît pas ».

Source : http://www.gabrielperi.fr/IMG/pdf/Lettre12

La QSTP
sur la culture ouvrière de Manon et Yoann:

manon et yoann qs sur la culture ouvrière

La QSTP de Caroline et Cylia :

caroline cylia qs culture ouvrière


La QSTP de Marlène et de Justine :

porte et marlène td + corrigé

La QSTP et le corrigé de Mariette et Margaux sur la culture ouvrière :

td mariette et margaux + corrigé