En introduction : une vidéo de la vie des idées
Le rapport Stiglitz introduit-il une rupture dans la façon dont on mesure la richesse d’un pays ?
Le rapport propose-t-il néanmoins des idées originales, de nouveaux types d’indicateurs ?
Y a-t-il des exemples étrangers ou locaux d’utilisation d’indicateurs alternatifs dont on pourrait s’inspirer ?
Est-ce qu’il revient aux experts de définir les indicateurs de la richesse et du bien-être d’une société ? Que pensez-vous des usages politiques éventuels de ce rapport ?
Les recherches opérées sur les ressources permettant à un élève de terminale de maîtriser le thème le PIB et ses limites :
projet blog 2009-2010 le pib intérêts et limites
PROJET SUR LE CHAPITRE INTRODUCTIF : LA MESURE DES INDICATEURS DE RICHESSES ET DE BIEN ÊTRE
Les tests opérés par 3 groupes sur les exercices interactifs :
Groupe 1 : Libaud Anaïs Lacourarie Laurianne
Tableau récapitulatif des premiers exercices (1 et 3)
Nom de l’exercice | Les intérêts | Les limites |
Pour réviser la notion de valeur ajoutée et calcul de PIB: ici | -Très bien agencé -très attractif -fonctionnement simple une fois qu’il est compris Exercice plaisant à réaliser -très bon agencement et fonctionnement pour les calculs à faire | -aucune indication quant au fonctionnement de l’exercice (l’élève doit trouver lui-même le fonctionnement) - aucune aide et rappel si on est perdu, seule solution : essayer toutes les solutions -un peu trop long (on aimerait au bout d’un moment changer de thème) |
| ||
QCM sur le PIB et ses limites : ici | -on a le choix entre les réponses ce qui nous aide car cela oriente notre réponse - interactif et bien agencé -très simple de fonctionnement -très bon rappel des notions du chapitre en seulement 18 questions | -aspect esthétique n’est pas très attractif, il reste sobre et monotone - il aurait était préférable que ce soit une note sur 20 et non un pourcentage de réussite pour mieux se rendre compte de notre note |
Groupe 2 : Coq Mathieu Dezile Thomas
· Exercice interactif sur le calcul du PIB et ses limites : ici
· Un QCM pour tester les connaissances sur le PIB et ses limites : ici
Ces deux exercices sont des QCM très différents:
· l'un ( la mesure de l'activite economique ) comporte 18 questions,
· alors que l'autre ( les mesures en sciences sociales ) n'en a que deux.
Leur présentation :
· le second exercice est moins bien présenté (plus de texte et plus compact, ce qui ne donne pas forcément envie à l'élève de le faire).
· En revanche, le premier exercice a une présentation plus agréable ( les questions sont brèves et séparées avec un choix de réponses interactives, l'élève se sent donc plus intéressé).
Les corrections proposées :
· le second exercice donne une courte explication à chaque fin de question
· alors que dans le premier exercice il y a juste marqué « erreur » ou « juste ».
Au niveau de la difficulté :
· le second exercice est plus simple, il suffit juste de lire les textes et d'avoir des connaissances basiques (exemple savoir ce qu'est un « service non-marchand),
· alors que dans le premier exercice, les questions sont essentiellement basées sur les définitions du cours (le PIB, la valeur ajoutée...).
Groupe 3 : Cabes Manon & Sophie-Anne Bourgine
Ces exercices ont des points fort et des limites :
- Le premier exercice sur la production de l'entreprise : Pour réviser la notion de valeur ajoutée et le calcul du PIB :ici
Ø est interactif. Il est donc agréable à lire et à faire.
Ø En revanche, lorsqu'on commet une erreur, on ne nous explique pas pourquoi. En effet, cet exercice ne comporte aucune explication pour compléter une éventuelle réponse, qu'elle soit juste ou fausse.
Ø Ce n'est donc pas un exercice à conseiller si l'on veut progresser et comprendre nos erreurs.
Ø
- Un exercice interactif sur le calcul du PIB et ses limites : ici
Ø moins agréable à lire, car il n'est constitué que de textes. Celui-ci apporte donc beaucoup de connaissances mais ne nous permet pas vraiment de pouvoir les appliquer.
Ø Contrairement à l'exercice précédent, la réponse juste est expliquée, nous savons donc pourquoi notre réponse finale est juste si nous nous sommes trompés auparavant.
- L'exercice sur la mesure de l'activité économique : Un QCM pour tester les connaissances sur le PIB et ses limites : ici
Ø comporte de nombreuses questions mal formulées. En effet certains intitulés de question parle du PIB quand il s'agit alors du PNB.De plus, le taux de réussite de l'exercice est mal calculé, puisque même en s'étant trompé 7 fois sur 18 on peut réussir à avoir un taux de réussite de 80% ce qui n'est pas du tout proportionnel. Même si en soit le système de calcul du taux de réussite est une bonne initiative qui permet de motiver et d'encourager un candidat, il ne faut pas non plus qu'il le surestime ou inversement, car cela lui donnerait une fausse idée de son niveau ce qui peut le pénaliser par la suite.
Groupe 4 : Debord Guillaume et Tinon Antoine :
execice 1 : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/combien/pib.htm
Intérêts :
- Ergonomie et graphismes du site agréables.
- Calculette intégrée à la page pour les calculs : pas besoin d’ouvrir une autre page …
- Eléments de cours donnés en même temps que les exercices.
- Exercices intéressants et assez concrets notamment pour les exercices 1, 2 et 4.
Limites :
- pas de bilan final des réponses, pas de conclusion nous indiquant les points à approfondir ou au contraire les connaissances acquises.
- Difficultés à l’exercice n°9 où l’on peut facilement inverser des données de cours : exercice beaucoup moins ludique
Intérêts :
- annotations faites sur le cours correspondant et permettant de se remettre en mémoire des définitions ou notions précises.
- Textes à trou assez simples et offrant une note a la fin en pointant les fautes commises
- La dernière animation, confrontant sa réponse personnelle a des résultats de sondage est interactive et enrichissante.
Limites :
- mise en page du site plus « brouillonne » et donc moins lisible
Projet Commission Stiglitz Cylia Florie
le compte rendu des groupes sur l'utilisation d’une sélection de statistiques portant sur des indicateurs alternatifs de richesse : ici
1 ) Les différents indicateurs sont :
Ø L' IDH qui évalue le niveau de développement humain des pays. Il prend en compte (le savoir ou niveau d’éducation ; la santé/longévité ;le niveau de vie)Cet indicateur permet donc indirectement de mesurer la qualité de vie d'un individu, c'est-à- dire sa possibilité d'accès à l'éducation, aux services médicaux, à certaines conditions d'hygiène, à l'eau potable, à une alimentation saine, à un logement, à la culture etc...
Ø Le baromètre des Inégalités et de la Pauvreté qui mesure donc le degré d'inégalité de la pauvreté grâce à des données concernant l'emploi, le revenu, le logement, la santé. Cependant cet indicateur se base souvent sur les données statistiques les plus disponibles telles que la santé ou l'information au détriment des autres données ce qui peut ne pas vraiment refléter les vraies inégalités.
Ø L'indicateur de bien être économique qui est lui même la moyenne de quatre indicateurs portant sur les flux de consommations, les stock de richesses, les inégalités et la pauvreté économique, et l'insécurité économique liés au chômage, à la maladie, à la vieillesse....
Ø L' indicateur de Progrès Véritable qui mesure la vraie richesse crée. En effet il soustrait aux richesses produites par le travail ou la consommation des ménages, les richesses d'ordre naturelle détruites ( dommages à l'environnement, pollution, destruction de ressource non renouvelable )par la production d'autres richesses.
Ø L'indice de santé social qui est une moyenne de différents indicateurs tels que des indices de santé, d'éducation, de chômage, de pauvreté et d'inégalité, d'accidents et de risques divers.
Ø L'indicateur de pauvreté humaine qui caractérise le niveau de la pauvreté d'un pays. Il existe deux types d'IPH, l'un adapté aux pays pauvre ( calculé à partir d’indicateurs de longévité, d’instruction et de conditions de vie ) et l'autre aux pays riches ( calculé à partir des indicateurs de longévité, d’instruction, de conditions de vie mais aussi d’exclusion ).
Tous ces indicateurs enrichissent donc considérablement le PIB qui n'est pas une condition suffisante, comme le pensent les auteurs libéraux(Kuznets), pour calculer toutes les richesses d'un pays :
· En effet tous ces indicateurs sont calculés à partir de données statistiques concernant la qualité de vie, reflet direct du développement et donc d'un certain niveau de richesse ( que ce soit monétaire ou naturelle ).
· Le PIB au contraire n'est que la somme des valeurs produites par des facteurs de productions résident depuis au moins un an à l'intérieur du territoire national. Il a donc certaines limites puisqu'il ne prend pas en compte les richesses naturelles déjà présentes sur un territoire, mais aussi la destruction de ces mêmes richesses naturelles ou la pollution.
· Tout ce qui concerne le bien être de la population n'apparait pas non plus dans la calcul du PIB, d'où tous les indicateurs précédent le complètent fortement et permettent de relativiser les richesses des pays.
2 ) Etude des graphiques :
· Indice de développement humain en 2002 :
En 2002, on constate que les écarts de développement humain sont très importants entres les pays, allant de 0,27 pour une grande partie de l'Afrique jusqu'à 0,95 pour l'Amérique du nord, l'Europe, l'Australie et le Brésil. Le reste du monde se situe entre 0,5 et 0,81. Donc de grandes inégalités de développement dans le monde subsistent
· BIP 40- l'évolution des inégalités depuis 1980 :
On constate qu'entre 1980 et 2004 les inégalités n'ont pas cessé d'augmenter, passant de l’indice 4,40 à 5,60 ( sur une échelle de 3,5 à 6 ).
· Bien-Etre économique de la Norvège, du Royaume Uni et du Canada entre 1980 et 1999 :
Pour les trois pays le PIB augmente constamment entre 1980 et 1999 puisqu'il est multiplié par 1,50 pour la Norvège, par 1,55 pour le R.U et par 1,75 pour le Canada.
Cependant on constate que l'évolution de l'IBEE n'est pas proportionnelle puisque au R.U, celui-ci diminue de 1 à 0,79 entre 1980 et 1991 puis remonte faiblement jusqu'à 0,90 en 1999. Pour le Canada l'IBEE évolue d'abord proportionnellement au PIB jusqu'en 1975, puis reste pratiquement constant ( entre 1,1 et 1,2 ) jusqu'en 1999. Seul l'exemple de la Norvège montre une relation de corrélation, son IBEE augmentant de 1 à 1,26 en l'espace de 19 ans. On ne peut cependant pas en conclure que l'augmentation du PIB traduit une augmentation du bien être économique puisque les deux autres exemples prouvent le contraire.
· Evolutions du PIB par tête et du GIP par tête entre 1950 et 1998 au USA, en dollars 1996 :
Sur ce graphique l'augmentation du PIB/tête est constante puisqu'elle passe de 1200 dollars de 1996 à 3300 dollars de 1996. Cependant le GIP/tête reste constant ( 7000 dollars de 1996 ) sur toute la période. Ainsi on peut conclure qu'une augmentation du PIB ne traduit pas obligatoirement une augmentation de l'indice de progrès véritable comme le démontre l'exemple des USA.
· L'indice de santé sociale et la croissance du PIB USA 1959-1996 :
Sur ce graphique le PIB base 50 en 1959 augmentent de manière constante jusqu'à 180
( (180/50)x50) en 1995, tandis que l'indice de santé a d'abord la même augmentation que le PIB jusqu'en 1970 atteignant ainsi 70 puis diminue jusqu'en 1995 et atteint 30.
3 ) Conclusion
· Le PIB n'est donc pas un indicateur suffisant pour mesurer la richesse d'un pays, il est incomplet et ne montre pas tous les aspects qui constituent le bien être d'une population et ne prend pas en compte les enjeux écologiques.
· Par ailleurs, on peut constater d'après les exemples précédents que l'augmentation du PIB ne traduit pas forcément de l'IDH ou encore de l'indice de santé sociale. En effet la croissance mesurée par le PIB n'assure pas forcément un développement. Un pays peut ainsi avoir un PIB élevé mais un développement réduit avec un taux de pauvreté important et un faible taux de santé sociale qui peu être dû au manque de financement des infrastructures sanitaires, politique et éducative. Les états-unis sont un bon exemple de la relativisation de la croissance comme indicateur de bien être social car bien qu'ayant un PIB important qui augmente de manière continue, son indice de santé social, de progrès véritable et son IDH, n'augmentent pas de manière proportionnelle, ils stagnent voire diminuent.
· Le PIB est donc nécessaire puisqu'il mesure la somme des valeurs produites sur une territoire donné et permet donc d’appréhender une éventuelle croissance, mais il doit être complété par d'autres indicateurs qui relativisent les niveaux de « richesses » en mettant en évidence les faiblesses d'un pays . Cela permet ainsi de fixer de nouveaux objectifs, trouver des solutions pour supprimer ces faiblesses et améliorer la société.
Des ressources sur la commission Stiglitz :
Ruckebush Marlène 06/09/2009
Porte Justine
T° ESB
Publication originale : Commission sur la Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social
Pourquoi la Commission Stiglitz ? :
Le PIB, un instrument de mesure dépassé :
La commission de Stiglitz a été mise en place par M. Joseph Stiglitz (Président de la Commission), Amartya Sen (conseiller) et Jean-Paul Fitoussi (coordinateur), sous la demande du Président de la République en Février 2008 soit 1 an après la chute de la banque américaine Lehman Brothers, afin de proposer de développer de nouveaux instruments de mesure des richesses des nations. En effet après les performances économiques mises en valeur, des années avant « la crise » où l’accent était mis sur la richesse et la production économique il est aujourd’hui temps de se concentrer sur le bien-être de la population et sa durée dans le temps : faire ressortir l’aspect qualitatif plutôt que quantitatif. Le PIB est alors remis en cause : ses limites en tant qu’indicateur des performances économiques et du progrès social sont déterminées afin d’aboutir a des indicateurs de mesure plus pertinents. D’après le rapport de la Commission, le PIB ne fournirait pas une évaluation appropriée de la situation dans laquelle les populations se trouvent. « Si les inégalités se creusent par rapport à la croissance moyenne du PIB par tête, beaucoup de personnes peuvent se trouver plus mal loties, alors même que le revenu moyen a augmenté. » Il est de toute évidence que le PIB n’a jamais été reconnu comme indicateur adapté pour évaluer le bien-être dans le temps, en particulier dans les dimensions environnementales et sociales qui sont désormais les principaux thèmes abordés.
Des réformes appropriées au contexte économique :
Il est vrai que les recommandations apportées par la Commission seraient d’autant plus souhaitables dans la période de crise que nous traversons afin de reconnaitre véritablement les conséquences et les victimes de cette récession. La question que nous pouvons nous poser serait alors : « La crise aurait-elle été plus prévenante si les responsables publics s’étaient attaché aux bons indicateurs statistiques ? ». Il est vrai que la crise a été très rapide et que peu de gens et surtout l’opinion publique mal informée ont pu la prévoir, après quoi nous pouvons émettre l’idée que si notre système de valeurs avait été plus complet (prise en compte de l’endettement privé) les gouvernements auraient pu améliorer leurs politiques afin de calmer la situation. De plus, on remarque que la croissance, l’inflation, le chômage etc... peuvent être causés à cause des suppositions des populations à les anticiper (ex : il va y avoir une hausse des prix, alors on consomme beaucoup, et donc les prix augmentent inévitablement) : cet écart entre la mesure statistique de la réalité et ce que les populations pensent est si important et si répandu qu’il ne peut s’expliquer uniquement en se référant à l’illusion monétaire ou à la psychologie humaine. Ce phénomène a, dans certains pays, cassé la confiance à l’égard des statistiques officielles ce qui a eu une conséquence néfaste sur l’état de l’économie et les politiques à conduire. La Commission de Stiglitz préconise alors un meilleur système statistique qui est en effet important pour concevoir et évaluer les politiques visant à assurer le progrès des sociétés, ainsi que pour évaluer le fonctionnement des marchés et influer sur ceux-ci pour éviter que « l’avenir des générations futures soit semé de catastrophes financières, économiques, sociales, écologiques », d’après Nicolas Sarkozy qui souhaite que le mouvement soit international.
Une place pour l’écologie :
La Commission Stiglitz a aussi l’intention d’intégrer la dimension écologique dans les indicateurs de mesure, qui est directement liée au bien-être de la population. Les prix du marché sont faussés par le fait qu’aucune taxe n’est imposée aux émissions de carbone (projet pour 2010) et que le revenu national ne tienne pas compte du coût de ces émissions. Il faut donc que des mesures des performances économiques qui tiendraient compte de ces coûts environnementaux soient sensiblement différentes des mesures habituelles En effet la consommation de biens mauvais pour l’environnement (essence, voitures a fort taux d’émission de Co2 etc...) fera augmenter les indicateurs de richesses mais n’aura pas les mêmes conséquences pour les indicateurs de qualité de vie. Le président dira dans son discours que « nous devons changer nos manières de vivre, de consommer, de produire ». Il est clair que désormais, pour faire face à l’urgence écologique, les hommes politiques doivent avoir des instruments de mesure adaptés pour agir et améliorer le bien-être des populations.
Quelles sont les préconisations de la Commission Stiglitz ? :
Une préconisation de « soutenabilité » , on veut du long terme :
Selon le rapport du 14 Septembre 2009, le but de la Commission Stiglitz est de mettre en place des mesures qui auront des répercutions économiques, sociales, et environnementales et qui agiront sur du long terme : c'est à dire qu'elles visent à évaluer le bien-être d'une population , ainsi que d'évaluer sa « soutenabilité » qui est complémentaire à la question du bien-être au fil du temps. On se réfère aux revenus et à la consommation plutôt qu'à la production en fonction des catégories d'individus et non plus d'une moyenne nationale pour évaluer le bien-être matériel : qualité de vie, emploi plaisant ou non etc... et au PIB, seulement pour évaluer la production de richesses d'un pays, c'est à dire une bonne production marchande du pays. Mais ces différents indicateurs amènent parfois à la confusion en ce qui concerne le niveau de satisfaction de la population ( ex : la Chine a un PIB de plus de 10%, mais des centaines de millions de Chinois dans la misère, et surtout des énormes inégalités : 200 000 millionnaires en dollars à Shanghai ). Ainsi, la « soutenabilité » de ces niveaux de bien-être dépend de nombreux facteurs qui font parti de notre vie : le capital naturel, physique, humain, social qui seront ou non transmis aux générations à venir. Donc la Commission va plutôt se pencher sur l'évolution du revenu réel et de la consommation des ménages pour mesurer le bien-être matériel et sur de nouveaux indicateurs de richesses pour mesurer le bien-être économique.
Une préconisation sociale (le bien-être matériel) : la prise en compte des ménages et la mesure de la qualité de vie
Tout d'abord, la Commission Stiglitz va privilégier l'aspect qualitatif à l'aspect quantitatif et cela sur du long terme c'est à dire qu'elle cherche la « soutenabilité » du bien-être des populations : elle va mettre en place l'évaluation du bien-être de la population. Pour cela, elle va privilégier le point de vue des ménages, leur niveau de vie : on prendra désormais en compte les impôts, les prestations sociales, les intérêts d'emprunts ainsi que les servies fournis par l'État tels que la santé et l'éducation pour évaluer leur bien-être. C'est pour cela que les mesures de la santé, de l'éducation seront améliorées ainsi que la sécurité, le droit à un emploi, à un logement décent etc.... Elle va évaluer le bien-être de la population en préconisant de prendre en compte le patrimoine (penser aux générations futures) et en élargissant les indicateurs aux activités non marchandes c'est à dire que certains services qui, auparavant n'étaient pas pris en charge par la comptabilité nationale, le seront désormais et donc recensés (ex : l'apport d'une mère au foyer ). Le rapport établit également une distinction entre évaluation du bien-être présent et l'évaluation de la « soutenabilité », c'est-à-dire la capacité du bien-être à se maintenir dans le temps (capital naturel, physique, humain, social transmis aux générations à venir) qui sont des facteurs du bien-être. Pour finir, la Commission Stiglitz préconise de mettre en place une mesure synthétique de la qualité de vie ( mesures objectives ) : il faudrait distinguer le bien-être subjectif (émotions, sentiments, vision que chacun se fait de sa vie...) et objectifs ( tous les indicateurs ) : outre que mesurer le bien-être objectif, il faudrait aussi mesurer le bien-être subjectif, et d'évaluer avec des instruments de mesure plus efficaces les inégalités de conditions de vie entre personnes, sexes, générations, en accordant une attention particulière aux inégalités liées à l’immigration qui sont d'origine plus récentes.
Une préconisation économique (le bien-être économique) :
Contrairement à ce que l'on aurai pu croire, les préconisations mises en place par la Commission de Stiglitz sont prioritairement sociales et écologiques. Ce qui montre bien qu'on s'intéresse actuellement plus à l'aspect qualitatif que quantitatif du pays. Pour cela, il va y avoir la mise en place de nouveaux indicateurs de richesses autre que le PIB qui mesure essentiellement la production marchande (exprimé en unités monétaires ) donc non le bien-être économique, utilisé autrefois comme s' il s'agissait d'un instrument de mesure du bien-être économique et qui ne prend pas en compte la santé, l'éducation etc... De plus, la répartition des revenus, de la consommation et des richesses va prendre plus d'importance : on va désormais se servir d'un meilleur outil de mesure : la notion de « médian » c'est à dire qu'un « seuil » qui sera donc l'indice d'un indicateur va être fixé , ainsi on répertoriera la population en fonction de l'indicateur médian ( ex : « le revenu médian des ménages américain en 2008 a diminué de 4 % par rapport à 2000. Si le PIB a augmenté en même temps, le revenu médian nous indique que les inégalités ont augmenté sur cette même période, explique Joseph Stiglitz.). Toutes ces préconisations économiques vont contribuer à assurer une meilleure répartition des richesses et d'offrir aux pays, une conscience réelle de leurs richesses.
Une préconisation écologique : le développement durable
Mais, alors que M. Le Président est en train d'instaurer de plus en plus de mesures écologiste, la Commission Stiglitz ne préconise que d'établir un grand nombre d'indicateurs liés à l'environnement. Il est donc nécessaire de disposer d’un indicateur clair des accroissements de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère proches des niveaux dangereux de changements climatiques (ou encore des niveaux d’émissions susceptibles de déboucher à l’avenir sur de telles concentrations). Des indicateurs physiques de ce type ne pourront être définis qu’avec l’aide de la communauté scientifique. Bon nombre de travaux ont déjà été entrepris dans ce domaine. Néanmoins, le rapport Stiglitz semble plutôt être bien accueilli du côté des écologistes, lors de la réaction de la fédération FNE (France Nature Environnement ) : « Enfin, on ne se fie plus au seul et déréglé thermomètre économique pour contrer la fièvre climatique […] », indique Sébastien Genest le président de FNE. Christian Garnier, le vice président de la fédération estime quant à lui qu' « il est fondamental de disposer de plusieurs indicateurs spécifiques quantitatifs chiffrés (eaux consommées et polluées, stocks de biodiversité, nombre d'espèces en danger, niveaux de bruit, formation des professionnels, etc...) ou qualitatifs (vulnérabilité des milieux, qualité des paysages, sensibilisation des citoyens et des responsables...). ». Le rapport Stiglitz semble donc ouvrir la voie.
Intérêts de ce dossier :
Le rapport effectué est un travail très intéressant et très enrichissant. La Commission Stiglitz, bien qu'elle date de 2008, nous en apprend énormément sur les mesures mises en place pour améliorer le bien-être d'une population, dans les sociétés actuelles dont la notre dans laquelle nous vivons actuellement. De plus, le sujet principal de cette Commission est la remise en cause du PIB, un des seuls indicateurs reconnus jusqu'à présent ( jusqu'à la mis en place de la Commission Stiglitz) de la richesse donc de la croissance. Pour un élève de terminal ES qui a acquis la notion de PIB en première et qui l'utilise dans les chapitres « développement et croissance », il est intéressant de pouvoir remettre en cause la fiabilité de cet indicateur et de savoir en quoi il est nécessaire de trouver d'autres indicateurs de mesures reflétant la réalité sociale et économique des sociétés. Pour finir, le fait de connaître les principes de cette Commission contribue à notre culture générale et peut nous aider à ajouter des connaissances lors des devoirs en classe et au baccalauréat.
Projet de G Pomirol
Pourquoi la Commission Stiglitz:
Pour connaître le but de la commission Stiglitz, on doit tout d'abord présenté les principaux membres qui la composent. On pourra donc en déduire le but de cette commission:
MM. Joseph Stiglitz est le Président de la Commission. Économiste américain née le 9 février 1943, il est un des fondateurs du ''nouveau keynésianisme''
_Amartya Sen est un économiste née le 3 novembre 1933 en Inde. Il a reçu le « prix Nobel » d'économie en 1998, pour ses travaux sur la famine, sur la théorie du développement humain, sur l'économie du bien-être, sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté, et sur le libéralisme politique. (source wikipédia)
Et pour finir Jean- Paul Fitoussi qui est le coordinateur de cette commission. C'est un économiste français enseignant a l' institut politique de Paris depuis 1982 et président de L'OCDE.
Ces trois hommes ont eu pour mission de trouver un indicateur plus fiable et qui engloberait plus de choses comme les catastrophes naturelles, le bien être de la population, la marque de l'homme sur l'environnement car le PIB a trop de limites. Et c'est le président de la République Française, Mr Nicolas Sarkosy qui les a donc réunies pour réaliser cette tache. C'est en février 2008 qu'ils les a convoqués avant la chute de la banque américaine Lehman Brothers( 15 septembre 2008) et donc avant la crise financière mondiale. En effet les mauvais jugements liés à la consultation du PIB se sont multipliés au cours de ces années et comme le dit Nicolas Sarkozy lors de son discours a la Sorbonne: «sortir de la religion du chiffre». Voici leur principal but, trouver un substitut au PIB ou bien l'améliorer pour qui prennent en compte d'autre variable(environnement, social, bien-être de la population). Vue la période que nous traversons, cette commission a une importance encore plus grande alors quand son rapport va enfin être dévoilé (14 septembre 2009), on verra bien si les pays seront capables de changer d'indicateur et plus penser à leur population et l'environnement qu'à la production.
Quels sont les préconisations de la Commission Stiglitz:
La commission a réussi à mettre en évidence les problèmes persistants du PIB ce qui prouve que cette commission était donc utile. Le PIB est utilisé dans presque tous les PDEM ou PED, car il a la capacité de mesurer le bien-être matériel de la population... D'après les libéraux mais en réalité cela fonctionne que très rarement et donc il faut trouver une alternative au PIB ou bien l'améliorer et voilà pourquoi la commission Stiglitz a dégagé 12 préconisations que je vais vous expliciter:
Il faut que le PIB prenne aussi en compte le bien-être matériel et donc la qualité du niveau de vie de sa population. Le PIB est trop souvent liés à la production (marchande) ce qui fausse les résultats des statistiques du bien-être de la population. Pour y remédier, il faut donc prendre en compte le revenu réel du ménage pour mesurer son bien-être matériel.
La commission préconise de privilégier le point de vue des ménages à fin que leur niveau de vie soit en rapport avec les statistiques. C'est pourquoi, il faudrait prendre en compte les impôts qu'ils payent (suivant les ménages), les prestations sociales qu'ils reçoivent (suivant les ménages aussi) , les crédits à la consommation, ainsi que les services fournis par l'État comme la santé et l’éducation.
Il faut adapter notre système de mesure de l’activité économique afin de mieux refléter les changements structurels qui caractérisent l’évolution des économies modernes''. Le monde économique et financier change et aujourd'hui' hui, il faut prendre en compte l'environnement qui se dégrade à cause de nous et notre politique productivistes.
Il faut des maintenant pensait au long terme et non plus au court terme comme on le faisait précédemment, il faut mettre en avant le principe de «soutenabilité» pour savoir si notre économie et capable de se maintenir a un niveau élevé pendant plusieurs années et non par des pics de PIB qui étaient extrêmement variables.
Prendre en compte le patrimoine que les ménages possèdent. Il faudrait généraliser pour les ménages la notion de bilan, avec ce qui se servent en permanence et tous les autres biens qui possèdent mais qui ne sont pas utilisés. C'est exactement la même chose pour les entreprises.
Toutes les statistiques sont importantes mais pas suffisantes pour savoir si la ménages on un niveau de vie ou un revenu convenable pour bien vivre et consommer. Ce ne sont que des moyennes(Le revenu moyen, la consommation moyenne et la richesse moyenne). Il faut diviser ce qui atteignent le revenu et ce qui ne l'atteignent pas. Le médian a donc était crée.
Le PIB actuel ne prend en compte que les activités marchandes et donc par conséquent oubli les non marchandes alors que l'on constate une augmentation très importante des services entre personne. La commission propose donc de les recenser pour ne pas oublier ce qui travaille en dehors des biens marchands.
La notion de bien-être est assez vague et donc difficile à définir mais la commission a souhaité améliorer les indicateurs de bien-être(la santé, de l’éducation et des conditions environnementales) et donc plus prendre en compte le point de vue des ménages et leur bien-être ce qui était oublié dans le calcul du PIB.
Pour continuer dans la lancée de vouloir évaluer le niveau de vie de la population, il faut aussi prendre en compte les inégalités qui règnent dans le pays entre les classe, les sexes,l'âge et la discrimination raciale qui se manifeste de plus en plus e nos jours.
La commission propose de réaliser des enquêtes pour comprendre quelles variables influx le plus sur la qualité de vie d' un domaine d' une classe et qui finalement affecterait la qualité d' un autre domaine.
Après avoir évaluer la qualité de vie de tous les ménages de toutes les classes, désormais il faudra synthétisait tous ces données en un seul et unique indicateur qui reflète le bien-être de la population. Il existe déjà des indicateurs de niveau de vie comme IDH ou IPH mais ils ne prennent en compte que la globalité et non point par point. D' où l'obligation de créer un nouveau indicateur qui effacera les lacunes des précédents.
Les douze recommandations ne sont pas toutes présentes car j'en aie intégré certaines dans dans l'explication d'une autre. Cette commission a donc tenter de trouver un substitut au PIB mais cet indicateur est tellement présent dans notre vie au quotidien que cela va être dure de le remplacer et d'en trouver un autre à la hauteur de nos espérances.
Projet d'André A et Bouyrat B:
Pourquoi la Commission Stiglitz?
En février 2008, Nicolas Sarkozy a sollicité l'aide de Joseph Stiglitz (Président de la Commission), Amartya Sen (conseiller et prix Nobel d'économie 1998) et Jean-Paul Fitoussi (coordinateur) afin de mettre en place la Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS).
Cette mesure survient du fait de l'insatisfaction du Président Sarkozy sur l’état actuel des informations statistiques sur l’économie et la société. Elle a pour but de déterminer les limites du PIB en tant qu'indicateur des performances économiques et du progrès social car leur pertinence est crucial dans une société comme la notre dont les mentalités sont de plus en plus influencées par les données statistiques. Ce phénomène provient de l'essor de la diffusion des technologies de l'information, notamment les médias et le développement d'Internet.
Néanmoins de nombreuses études ont déjà démontré les limites du PIB en tant qu'indicateur statistiques de l'économie d'un pays. La première de ces limites est tout d'abord le risque de faire des mesures erroné ce qui entraine logiquement des statistiques fausses, ceci entraine bien évidemment des décisions considérées comme inadaptées par rapport au but initial.
Cependant, les sources qui permettent d'accéder à ces données statistiques ne sont pas toujours fiables ce qui amène à des illusions dans les esprits de la population sur certains indicateurs importants de la situation économique d'un pays, comme par exemple le taux de croissance, le taux d'inflation ou même le taux de chômage. Dès lors, la population perçoit à travers ces données, une situation économique erronée. Néanmoins, au bout d'un moment, l'écart devient tel que la population réalise que la situation économique réelle de son pays diffère de celle présentée par les médias et les données statistiques qui en découlent. Une autre de ses limites est que le PIB est inapproprié lors de changement de grande ampleur en matière d'inégalité. En effet, si une part minoritaire de la population est très riche et qu'une majorité est pauvre, alors le revenu moyen ne sera pas représentatif des tendances de la population. De même, il a été établi depuis longtemps que le PIB était inapproprié pour évaluer le bien-être dans le temps, principalement dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales.
Ces recommandations apportées par la Commission Stiglitz sont davantage souhaitables dans cette période de crise économique que nous traversons actuellement afin de connaître véritablement les conséquences de cette récession ainsi que ses victimes. Il faut donc s'informer sur les conséquences qu'auraient pu avoir la crise si l'opinion publique avait été informée par les bons indicateurs statistiques. En effet, ce même opinion publique aurait eu plus de chances de prévoir cette crise rapide si les indicateurs sur lesquels ils se sont basés avaient été plus complets, comme la prise en compte de l'endettement privé essentiel lors de cette crise basée sur la spéculation. L'essor considérable de cette crise aurait aussi pu être amoindrie si les gouvernements avaient prévenu la situation. L'environnement est également à l'ordre du jour pour cette Commission car l'aspect écologique doit être ajouté aux indicateurs. Cet aspect prend en compte la consommation de biens néfastes à l'environnement comme l'essence et autres carburants et les émissions de CO2 dans l'atmosphère. Il est maintenant indispensable de parler de l'environnement pour parler de qualité de vie et de bien être. Selon le Président Sarkozy, nous avons le devoir de changer nos manières de vivre, de consommer et de produire
La Commission Stiglitz préconise donc la mise en place de nouveau indicateurs statistiques plus performants afin d'empêcher une désinformation comparable à celle de la crise des subprimes.
Quelles sont les préconisations de la Commission Stiglitz?
Suite a cette commission, 12 préconisations ont été proposées dans le but de redimensionner notre système statistique afin qu'il soit plus précis et reflète au mieux la réalité économique du pays étudié. En outre l'un des principaux but de ce nouveau système sera de prendre beaucoup plus en compte le bien être de la population que le bien être économique et ce dans contexte durable.
Ainsi ce nouveau système s'efforcera de mesurer le niveau moyen de bien être, économique mais aussi social, au sein de la communauté tout en prenant en compte les différents phénomènes sociauxqui recouvrent les différentes dimensions du bien être.
- La première recommandation économique est de se référer au revenu et a la consommation plutôt qu'a la production pour mesurer le bien être matérielle.
Même si le PIB est l'instrument de mesure le plus utilisé pour mesurer le bien être matérielle, il a déjà été dit qu'il était nécessaire de le compléter a l'aide d'autres indicateurs pour mesurer l'activité économique d'un pays. Le PIB mesure essentiellement la production marchande en unité monétaire, il reflète donc un aspect de la situation économique du pays. En revanche il ne faut pas étendre sa capacité d'évaluation a celle du bien être social. Cette confusion entre les deux peut amener a des indications trompeuses quand au niveau de la satisfaction du pays et ainsi peut amener le gouvernement a prendre des mesures inadaptées à la situation économique du pays. Le niveau de vie matériel peut être associé au revenu national réel, au revenu réel et à la consommation réelle des ménages.
- Dans une optique différente la recommandation 2 consiste à plus se focaliser sur la perspective des ménages.
Ceci permettrait de suivre au mieux l'évolution du niveau de vie des citoyens. Dans certains pays de l'OCDE, la croissance du revenu réel des ménages été différente de celle du PIB par habitant et généralement de façon plus lente. Ainsi, prendre en compte la perspective des ménages implique de prendre en compte les transferts entre secteurs comme les impôts perçut par l'État, les prestations sociale qu'il verse et les intérêt sur les emprunts des ménages versés aux établissement financiers.Pour être exhaustif, il doit aussi prendre en compte les services de l'état donné en nature notamment dans les secteurs tel que la santé et l'éducation.
- La recommandation 3 consiste à s'intéresser au patrimoine en même temps que les revenus et la consommation.
En effet les trois données sont essentielles pour faire un calcul exact du niveau de vie. Par exemple un ménage qui est riche aujourd'hui mais dépense toutes ses richesses en biens de consommations, accroit son niveau de vie, mais il détériore aussi celui qu'il aura dans le futur.
A partir de cela on va établir des bilans pour chaque pays qui feront le point sur les richesses et évalueront la durabilité de ceux-ci. Même si ces bilans ne sont pas aujourd'hui répandu a beaucoup de pays, ils doivent se généraliser. Toute richesse économisée dans le présent doit vu comme un «stocks», et ce pour le capital physique, humain ou encore naturel. Ces bilans pourront ensuite être soumis a des tests pour vérifier leurs pertinence.
- La quatrième recommandation consiste a accordé d'avantage d'importance a la répartition des revenus, de la consommation et des richesses.
Revenu moyen, consommation moyenne et richesses sont autant de données importantes mais insuffisantes pour faire un calcul exhaustif du niveau de vie. Une augmentation du revenu moyen n'est pas représentatif étant donné qu'il peut être répartie sur une minorité de personnes. Pour remédier a ce problème il faut donc que l'on assortisse au calculs de la moyenne des revenus, de la consommation et des richesses, des indicateurs qui permettent de bien représenter la répartition des richesses ou des revenues etc...
Ainsi, un meilleur outil sera la «consommation médiane», qui permettra d'avoir des données plus représentative. Pour une précision encore plus grande dans les mesures de ces données il importe aussi d'étudier plus intensément les extrémité de l'échelle de répartition. En mettant en commun ces informations, on pourra dresser une étude plus représentative des différentes dimensions du niveau de vie. Par exemple un ménage A possédant un revenu faible mais des richesses supérieur a la moyenne aura un aussi bon niveau de vie qu'un ménage B ayant un revenu moyen mais des richesses faible.
- La recommandation 5 consiste a élargir les indicateurs de revenus aux activité non marchandes.
Depuis plusieurs années les ménages fonctionnent différemment. Ainsi nombre des services qui étaient autrefois assurés par les ménages sont aujourd'hui marchands. Cela conduit a une augmentation du niveau de consommation et peut donner l'illusion d'une augmentation du niveau de vie alors qu'en fait les dits services sont justes assurés par le marché aujourd'hui. D'autre part l'activité économique ne prend pas en compte les services que les ménages produisent eux même dans les indicateurs officiels de revenus et de production. Or, l'exclusion de ces paramètres conduisent à des statistiques erronées. Les indicateurs donneraient aussi des meilleures statistiques en prenant en compte les activités domestiques des ménages. Ceci représente un facteur très important dans les pays en développement. Néanmoins, la prise en compte de ces facteurs rend plus difficile la mesure des loisirs de la population. Par exemple, consommer la même quantité de biens et services que les autres citoyens mais en travaillant moins représente une hausse du niveau de vie. La prise en compte des loisirs en terme quantitatif reste néanmoins obligatoire pour établir des comparaisons de niveau de vie de façon durable.
- La recommandation 6 consiste à essayer de mesurer de façon plus précise les chiffres concernant la santé, l'éducation, les activités personnelles ou encore l'environnement. Dés lors pour mesurer le niveau de vie on essaiera de prendre en compte les «capacités» de la population c'est a dire l'ensemble de possibilités qui s'offrent a elle, sa capacité a choisir.
- La septième consiste a améliorer les donées qu'offrent les indicateurs pour fournir une évaluation exhaustive et globale des inégalités. Les inégalités de qualités de vie devront etre évalués entre personnes, catégories socio-économiques, sexes et générations en accordant une attention plus importante sur des inégalités d'origine plus récentes comme l'immigration.
- La huitieme met en place des enquètes qui permettront de percevoir les différents aspects de la qualité de vie et ainsi de pouvoir mieux accorder les politiques avec celles-ci. Le but principale étant d'essayer de contourner les problèmes de mesures lié sa la «répartition combinée» et ainsi obtenir des données plus fiable.
- La recommandation 9 exigent des instituts statistique les informations nécessaire pour agréger les différents aspects de la qualité de vie et permettre la création d'indice. Même si cette mesure est calculé a l'aide de plusieurs indicateurs, il serait souhaitable de mettre au point une seul mesure synthétique. D'autres part il est nécessaire de procéder a des mesures subjective de la qualité de vie, mais toutes ces mesures réclament des fonds aux instituions statistique ce qui pose problème...
- La dixieme consiste a mesurer le bien être de chacun, fournissant ainsi des informations essemtiel sur la qualité de vie. Les institutions statistique se doivent d'intégrer des questions visant a évaluer ce que chacun pense de sa vie, ses expériences et priorités. Il convient de faire ces mesures en prenant en comptes l'aspect objectif tout comme l'aspect subjectif.
- La recommandation 11 vise a évalué la soutenabilité a l'aide d'indicateurs bien définies. Toutes les données recueillis devront etre perçue comme des «stocks». En créant une sorte de tableau de bord, on pourra intéger un indice monétaire et ensuite l'étudier avec l'ensemble des autres indices recueillis. L'évaluation de la soutenabilité est complémentaire a celle du bien être actuel et doit être traités séparemment. La combinaison des 2 ne ferait qu'aporter de la confusion.
- La derniere recommandation de cette commission consiste a mesurer les aspects écologiques de la soutenabilité, la encore de façon séparée et reposant sur des indicateurs physiques définis. Un de ces indicateurs devra clairement montrer notre situation écologique actuelle face au danger de la destruction de l'environnement. Ces indicateurs pourront ainsi mesurer des données écologique comme les gaz a effet de serre ou encore les changements climatiques.
On peut percevoir a travers ces différentes recommandations un désir de rendre les statistiques plus fiable mais aussi plus solicitées. Depuis plusieurs années la population croit de moins en moins a toutes les données auxquelles elle a été exposé. Grâce a elles, ces donées vont devenir plus accessible et plus claire. Les grands axes sont donc la prise en compte du bien être social, l'écologie et enfin les mesures plus précises des statistiques servant démontré l'état actuel d'un pays tant au niveau social qu'économique.
Une Sélection de ressources commentées sur le site : le projet Fair : ici
Projet de M Delhalle :
Une sélection de ressources sur le site :
Qu'est-ce que le projet Fair ?
Le projet Fair (Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse) est un collectif qui s'est créé à la suite de la constitution du Comité pour la mesure des performances économiques et du progrès social (la Commission Stiglitz, elle même créée par Nicolas Sarkozy en 2008). Elle a pour but "d'offrir une vision renouvelée de la richesse ou du développement humain durable" et de travailler sur la question des nouveaux indicateurs de richesse, autres que le PIB.
La présentation du site vous parait-elle adaptée pour un élève de TES motivé?
Oui, cette présentation est assez bien adaptée à un élève de TES car son important nombre de ressources permet de montrer différents aspects de la Commission Stiglitz et de présenter clairement le projet Fair. De plus, le site permet d'accéder facilement à de nombreux autres sites spécialisés qui peuvent apporter d'autres connaissances ou informations sur la commission Stiglitz ou sur d'autres sujets.
Cependant, les ressources sont très nombreuses et présentent souvent des articles très longs ou compliqués dont le thème n'est pas forcement clairement défini, ou qui demande des connaissances assez précises sur le sujet abordé.
Sélectionnez deux ou trois ressources. Expliquez votre choix et montrez l'intérêt de ces ressources pour un élève de Terminale ES.
1ère ressource: De la société du « beaucoup avoir » pour quelques uns à une société de bien-être durable pour tous.• De la société du « beaucoup avoir » pour quelqu'uns à une société de bien-être durable pour tous
Cette ressource explique tout d'abord pourquoi il est nécessaire de changer d'indicateur de richesses, donc ce qui a entraîné la création de la commission Stiglitz (ainsi que du projet Fair), ce qui est important pour comprendre cette commission et ses enjeux. Selon les auteurs de cette article, les inégalité de répartition des richesses et l'attitude égoïste et individualiste de certains ont entrainé des conséquences néfastes pour l'ensemble de la population. Toujours selon eux, il est alors capital d'inventer « de nouvelles donnes sociales, écologiques, économiques et démocratiques pour que l'histoire collective perdure » et de modifier le système de référence qui n'est plus adapté au monde d'aujourd'hui et aux changements qu'il a connu. L'article montre que le PIB n'est pas un indicateur précis de la richesse car il ne prend par exemple pas en compte la répartition des richesses créées, les dégâts engendrés par la production ou encore les atteintes au patrimoine collectif. Les auteurs posent également la question de la mesure du bien-être, en se demandant si « une refonte de PIB » pourrait suffire à l'évaluer. Enfin, ils estiment que « c'est en redonnant sens aux échanges non économiques et à "ce qui compte le plus " pour nous » que l'on pourra atteindre une société plus égalitaire et que l'économie retrouvera sa juste place en n'étant plus l'élément principal de notre société. L'article présente alors en conclusion les objectifs précis du projet Fair qui s'est donné pour mission de prendre part au processus de changement d'indicateur de richesses.
L'intérêt de cette ressource pour un élève de Terminale ES est que l'article comporte de nombreuses références au cours (notamment au chapitre introductif étudié en ce moment), en utilisant par exemple les notions de croissance et de progrès, de développement durable, d' Indice de Développement Humain (IDH), d' empreinte écologique... De plus, il insiste sur les inégalités de répartition des richesses et sur les limites du PIB (qui ne prend en compte que les aspects financiers des richesses). Il peut donc être un bon enrichissement du cours.
Par ailleurs, les auteurs citent plusieurs économistes (Riccardo Petrella, Amartya Sen) ainsi que d'autres personnages célèbres (Einstein, Kant, Gandhi...) pour appuyer leur thèse et leurs arguments, ce qui peut aussi enrichir la culture et les connaissances d'un élève de Terminale.
Enfin, la présentation de l'article est assez claire, malgré l'utilisation de termes économiques compliqués, avec une organisation en paragraphes et sous-paragraphes explicites.
2ème ressource: Le Produit Intérieur Doux (PID)• Le produit intérieur doux
Cet article présente un exemple de nouvel indicateur de richesse: le Produit Intérieur Doux (PID).
Il a été inventé en 1999 au Québec par le Carrefour des Savoirs sur les finances publiques.
Ce PID est un indicateur qui complète le PIB et qui « prend en considération toutes les contributions, non monétaires, non monnayées et/ou non monnayables qui participent la richesse humaine et collective ». Ainsi, il prend par exemple en compte les richesses culturelles, écologiques et sociales ou les richesses créées par les femmes, les enfants et les personnes sans emploi.
Ce nouvel indicateur est selon les auteurs de l'article un « outil d'animation de débat public » qui a pour but de faire réfléchir les citoyens sur ce qui a réellement de la valeur en montrant que de nombreux aspects de la "richesse" ne sont pas pris en compte dans le calcul du PIB.
Cette ressource est donc intéressante car elle permet d'avoir un exemple concret, bien que pas réellement sérieux (les auteurs définissant eux-même le PID d'« outil d'animation de débat public ») de ce que pourrait être un nouvel indicateur de richesses, qui ne prendrait plus seulement en compte les échanges financiers dus à la production de richesse.
Pour un élève de Terminale, cet article peut être une façon de comprendre mieux les objectifs d'un nouvel indicateur de richesses en montrant que le PIB n'est pas "complet" et qu'il peut être enrichi par le PID. De plus, l'étude d'un exemple est plus facile à comprendre et permet d'approfondir le sujet étudié (ici la création d'un nouvel indicateur de richesses).
Projet de Manon Cabès et Sophie Anne Bourgine
1. Le projet FAIR c’est quoi ?
Le projet FAIR est « le Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse » qui a pour but d'offrir une nouvelle vision de la richesse et du développement humain durable par la recherche et la crédibilisation de nouveaux indicateurs ( autre que le PIB ) qui permettraient de confronter des pays à leurs vraies faiblesses en relativisant leur richesse, et de trouver ainsi des solutions aux problèmes sociaux, environnementaux et politique actuels. En effet l'indicateur du PIB est aujourd'hui trop surestimé et oriente les sociétés dans une mauvaise direction surtout concernant le développement durable. Cela s'explique notamment par le fait que le PIB sert de référence à la décision politique bien qu'il ne prend pas en compte tous les aspects concernant la qualité de vie et les effets néfastes des destructions environnementales, de la pollution à l'origine de la crise écologique actuelle.
2. Le site est-il accessible aux élèves de terminale ?
La présentation du site est adaptée à tout individu ayant un minimum de motivation. Les explications ne sont pas très complexes puisque le but de ce site est d'être lu et compris par un maximum de personnes afin de les faire réfléchir et de diffuser leur opinion sur la plus grande surface possible. Ce site est bien construit car il est structuré et très diversifié. En effet il comporte de nombreux articles de presse, de diaporamas, de vidéos. Tous les moyens sont utilisés pour faciliter la compréhension.
3. Sélection et commentaire de ressources tirées du site
L'un des articles ayant attiré notre attention s'intitule « la crise rend encore plus nécessaire le recours à de nouveaux indicateurs ». Celui-ci est d'autant plus intéressant pour un élève de terminale qu’ il nous confronte vraiment aux problèmes d'aujourd'hui et nous aide à mieux comprendre cette crise et ses différents aspects. De plus il met en relation deux questions majeurs ; c'est-à-dire celle de la crise mais aussi celle de la recherche des nouveaux indicateurs de mesure des richesses. En effet il montre que la crise est multidimensionnelle et qu'il faut donc admettre la nécessité de la mise en place d'autres indicateurs pour répondre aux problèmes sociaux, écologiques et non seulement aux problèmes de l'économie et de l'emploi. En effet cette crise ne se traduit pas uniquement par une augmentation du chômage dûe à une défaillance du système financier mais aussi par un aggravement des problèmes environnementaux créant une crise écologique. Une crise en entraîne une autre d'où son coté multidimensionnelle. Cela s'explique par le fait que pour s 'en sortir on privilégie la croissance sur le développement, sans modifier notre modèle économique qui pose aujourd'hui problème d'un point de vue écologique.
Ainsi en ne se basant que sur le PIB et sa croissance, on risque d'accentuer les effets de la crise. Il faut donc trouver de nouveaux indicateurs accordant autant d'importance à la réduction des inégalités, l'insécurité sociale, à l'écologie qu'à l'économie et l'emploi, afin de répondre au défis auxquels chaque société est confrontée. Les constats mis en évidence par ces nouveaux indicateurs provoqueraient une prise de conscience obligeant la recherche de solutions permettant la résolution de plusieurs problèmes à la fois comme la création d'emploi en faveur de l'environnement dans le cadre d'un développement durable par exemple.
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