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26/05/2009

La fiche de lecture sur le livre Les vraies lois de l'économie de Jacques Généreux

La fiche de lecture sur le livre Les vraies lois de l'économie de Jacques Généreux par Margaux Afanyan de première ESB

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L’accès des jeunes à l’emploi



Données sociales de l’INSEE



Article : L’accès des jeunes à l’emploi

1)…

§ Pour le programme de seconde, cet article : l’accès des jeunes à l’emploi pourrait enrichir selon nous, le chapitre : « l’emploi : une question de société » avec « la population active » et « la classification socioprofessionnelle ». Avec ceci, toujours pour la seconde, le chapitre : « la production, un espace de relations économiques et sociales » avec « la diversité des organisations et leurs objectifs », « la production dans l’entreprise », « l’organisation du travail et les relations sociales dans les unités de production ». Pour le programme de seconde encore, le chapitre « la consommation, une activité économique sociale et culturelle » avec à l’intérieur « les ressources : revenus et crédits » et « consommation et mode de vie » pourrait être enrichie par cet article.

§ Cet article pourrait enrichir, pour le programme de première, différents chapitres. Tout d’abord, « les activités économiques » avec par exemple « les acteurs et leurs relations » « l’organisation sociale » ; « l’organisation politique » pour le fonctionnement des embauches, les règles à appliquer « l’action des pouvoirs publics » ; « régulation et cohésion sociale ».

§ En ce qui concerne le programme de terminale, ce programme étant long et complet, de nombreux chapitres pourraient être enrichis par cet article qui concerne l’accès des jeunes à l’emploi. Par exemple, « travail et emploi » qui pourrait et qui doit être enrichis par l’accès des jeunes à l’emploi avec le point « la division du travail ». « stratification sociale et inégalités », « conflits et mobilisation sociale » avec « la lutte des classes », « division du travail et extension des marchés » avec Adam Smith ou encore « sous emplois et demande » avec John Maynard Keynes. « conflit de classe » « égalisation des conditions » et pour finir, le chapitre « insertion par le travail ».

2) Dans cet article, il y a la notion de chômage qui est abordée. Celle-ci correspond bien à notre sujet, puisque de plus en plus de jeunes sont désormais dans cette situation. Ce concept est abordé dans le programme de seconde. « Emploi » est cité dans l’article et il correspond à de nombreuses notions de chaque programme. « Investissement » en ce qui concerne les employeurs et bien sûr « actifs » car les jeunes qui recherchent un emploi sont qualifiés actifs. Ces notions sont assimilées lors de la seconde où l’on apprend ce qu’est un actif et un inactif. Toujours en seconde, « Salaire » dans le chapitre « les ressources, revenus et crédits » « Travail » et « marché » sont quant à elles abordées dans le programme de première où nous apprenons la coordination par le marché. Par la suite cette notion est de nouveau étudiée en terminale. La notion d’« entreprises est étudiée et découverte tout au long des programmes mais cependant plus élaborée en première et en terminale. « normes » est une notion étudiée en première dans le chapitre « l’organisation sociale » mais également en terminale dans le chapitre « conflits et mobilisation sociale ». Pour finir, les notions de « mesures politiques » et « procédures » qui sont exploitées peuvent être raccordées au chapitre « organisation politique » du programme de première.

Ceux sont pour nous les mots les plus utilisés dans l’article qui se retrouvent également dans les notions des programmes de seconde, première et terminale.

3)…

§ L’auteur opère une étude longitudinale. En effet, il opère des comparaisons d’une même idée sur plusieurs périodes. Par exemple, pour l’âge moyen de l’entrée d’un individu jeune à la vie active est de 24 ans pour les années 2000 alors qu’avant il était de 21 ans. Un autre exemple, la cohorte d’élèves sortants en 1982 du système éducatif arrive sur le marché du travail dans une période de conjoncture défavorable et, un an plus tard, son taux d’emploi est très bas (47 %). Par contre, elle bénéficie par la suite de la période favorable de la fin des années quatre-vingt : son taux d’emploi croît alors rapidement pour atteindre 80 % au bout de sept ans d’ancienneté sur le marché du travail, soit davantage que les six cohortes précédentes.

§ Il faut donc élaborer des périodisations. Prenons un exemple avec le graphique sur la part de l’emploi stable des salariés par ancienneté de 1982 à 2002. Entre le début des années quatre-vingt et 1988, la proportion de salariés occupant un emploi stable, c’est-à-dire un CDI du privé ou un emploi non temporaire de l’État et des collectivités territoriales – l’année suivant leur sortie du système éducatif a baissé très fortement. Cette proportion est passée de 80 % à 47 %, du fait d’une conjoncture défavorable et d’une augmentation rapide du nombre d’emplois aidés à destination des jeunes. Dans les périodes de conjoncture favorable, comme à la fin des années quatre-vingt, puis de 1997 à 2001, ce taux s’est redressé, sans toutefois retrouver les niveaux du début des années quatre-vingt (figure 3). Ces perturbations, très nettes en dessous de quatre ans d’ancienneté, disparaissent peu à peu au-delà de la cinquième année.

§ Dans l’article « l’accès des jeunes à l’emplois », l’auteur n’opère aucune comparaison avec d’autres pays.

§ L’auteur a écrit des petits résumés avec dedans un graphique pour comprendre et compléter celui ci. Il va par exemple nous parler de la part des contrats aidés dans l’emploi des jeunes de moins de 26ans de 1974 à 2002 par écrit avec des pourcentages et plus bas il y aura un graphique avec la courbe correspondante et son évolution antre 1974 à 2002. A la fin est présent un tableau qui concerne les caractéristiques des emplois en 2004, selon l'ancienneté sur le marché du travail depuis la fin des études, dans l'emploi total et pour les nouveaux embauchés. Il y a également des encadrés qui nous donnent des définitions (emplois non qualifiés, cohorte… ; encadré 2). Il peut également nous restituer dans le temps et dans l’histoire, c’est à dire qu’il nous raconte et détaille ce qui s’est passé durant une ou plusieurs années (« le travail pendant les études, peu fréquent en France, s’est développé au cours des années 90 » ; encadré 1).

4) Pour expliquer en quoi le chômage touche les jeunes actifs, l’auteur met en évidence la relation entre l’emploi des jeunes et « la conjoncture » c'est-à-dire l’ensemble de données économiques, politiques, sociales, qui constituent la situation globale d'un pays à un moment donné. En effet il constate que lors des périodes de ralentissement économique ou de crise comme aujourd’hui, l’accès des jeunes à l’emploi diminue plus vite que celui des anciens. Par contre quand l’économie est relancée c’est les jeunes actifs qui sont les premiers à bénéficier d’emplois. Le chômage chez les jeunes peut être aussi expliqué par le fait que les jeunes actifs ne possèdent pas assez d’expérience c’est pour cela que les jeunes ayants accompli un travail en cours d’étude sont souvent privilégiés car ils ont acquis de nouvelles compétences professionnelles, une création ou une extension de réseau professionnel etc. Suite à ces explications l’auteur constate que chez les jeunes ce sont les moins diplômés qui sont les plus touchés par le chômage tout simplement parce que les actifs diplômés ont du mal à trouver un emploi surtout en temps de crise puisque les employeurs soucieux misent énormément sur les postes qualifiés. Les jeunes diplômés occupent alors des postes moins qualifiés prenant la place des jeunes les moins diplômés qui se retrouvent ainsi au chômage. D’après l’auteur le chômage chez les jeunes se traduit aussi par le fait que les jeunes actifs décrochent pour certains d’entre eux des emplois temporaires (Intérim, CDD, contrat aidé).

5) Non l’auteur ne s’appuie sur aucuns théoriciens reconnus.

6) Cet article peut absolument être adapté à un élève de lycée à partir de la première car après avoir fait un an d’économie et de sociologie le niveau de langue et le vocabulaire utilisé peut être compris sans aucun problème. De plus les graphique utilisés sont relativement compréhensibles et permettent d’avoir une vision claire sur les constats opérés.


Ruckebush Marlène et Martrinchat Léa

Perception et conséquences des comportements intolérants

Les parties du programme de SES qui peuvent être enrichies par cet article sont:
L'organisation sociale du programme de première et plus particulièrement, la socialisation(déterminismes et interactions), ainsi que la chapitre régulation et cohésion social.
Mais cet article peut également enrichir les chapitres inégalités, conflits et cohésion sociale: le dynamisme sociale du programme de terminal qui parle notamment de la stratification sociale et des inégalités, des conflits et de la mobilisation social, et de l'intégration sociale et de la solidarité.

Les notions de l'article abordée dans le référentiel, sont les notions de comportement intolérants, d’insultes et moqueries, qui se rapportent aux parties des inégalités, des conflits et de la mobilisation social, et de l'intégration sociale et de la solidarité. L'article s'y réfère également, à l'aide de notions? comme relations avec les autres, Les motifs des attitudes ou traitements négatifs, Conséquences immédiates négatives, et Conséquences sur l’ensemble de la vie.

L'auteur opère donc une analyse transversale, puisqu'il étudie plus précisément les comportements intolérants de la société française au cours de l'année 2003.
Cela nous permet donc d'opérer une typologie des différents types de comportements. On constate qu'il existe plusieurs types de réaction face à ces comportement. Par exemple, sur 100 personnes ayant été victime de comportements discriminatoires, 13 de ces comportements visaient le poids et la taille de l'individu discriminé, et 11 visaient le nom et le prénom, qui sont d'ailleurs les 2 principaux critères de discriminations.
De plus, nous pouvons constater que sur 100 comportements discriminatoires, 19 des comportements porteurs de conséquences visaient le poids ou la taille. Dans ce cas, une personne ne peut avoir cité qu’un seul comportement (l’unique qui a eu des conséquences ou celui qui en a eu le plus).



Nous remarquons d'après le tableau ci dessus, que parmi les comportements négatifs porteurs de conséquences , 40 % ont conduit a un repli sur soi-même de l'individu en question et seulement ont renoncé à un projet.

Malgré tout, l'auteur ne compare pas les comportements français avec ceux des autre pays et sociétés étrangères.

Pour expliquer ces constats , l'auteur s'avance sur le fait que ces faibles proportions de plaintes et de représailles sont liées aux efforts psychologiques et financiers que cela nécessite et également aux issues incertaines de ces démarches . Il explique également que la majeur partie des illégalité recensées on été faites à l'encontre de mineurs et que les dépositions de plaintes sont très rares concernant cette partie des victimes .

L'auteur s'appuie essentiellement sur des études menées par l'INSEE et non sur des théoriciens reconnus .

L'article est parfaitement adapté a un élève de lycée , le niveau de langage de demande pas de grande capacités de compréhension , en revanche les statistiques et les constats nécessite une certaine réflexion. Le sujet traité est un sujet d'actualité , qui nous concerne tous ce qui rend l'article d'autant plus intéressant.

Pour les élèves cherchant à approfondir le sujet, voici un lien donnant d'avantage d'informations:


http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zr.pdf

Ilhami Samir et Debord Guillaume

Article sur les évolutions du niveau de vie entre 1970 et 2002 en France




1. On peut voir que cet article est en relation avec le chapitre du cours de Seconde ''La consommation : une activité économique, sociale et culturelle'' et en sous-partie ''Consommation et mode de vie: le niveau de vie.'' Ce qui intéressant pour un intéressant pour un élève de seconde mais le cours n'est pas entièrement retranscris mot à mot dans l'article mais c'est juste un complément.

2. Les notions présentes dans cet article sont toutes liées au niveau de vie. Tout d'abord les auteurs définissent ce terme puis montrent comment on calcule le niveau de vie. Enfin, il compare le niveau de vie sur différentes années tout en explicitant les résultats trouvés.

3. De nombreux constats sont faits dans cet article: le niveau de vie en hausse, le niveau de vie qui profite aux retraités entre 1970 et 2002, la réduction des inégalités de vie entre 1970 et 2002, les inégalités des couples avec enfants plus fortes que celles des couples sans enfants, les couples ayant ou non des enfants et percevant qu'un seul SMIC font partie des 10% des plus modestes de la population.

-Les auteurs opèrent en général, une analyse longitudinale tout en opérant une analyse transversale:

Mais ils peuvent aussi opérer une analyse transversale:

- On ne peut pas vraiment faire de péridisation. Par exemple si on prend le graphique : Figure 2 – Evolution de quelques limites de déciles entre 1970 et 2002 (voir 1er graphique au dessus), on constate que de 1970 à 2002, chaque individu quel que soit le décile auquel i

l appartient, ne cesse de voir son revenu déclaré au fisc augmenter, il n’y aurait donc qu’une seule période. Cependant, on peut faire une typologie du niveau de vie selon la situation familiale et professionnelle :

- Il ne compare pas le niveau de vie par rapport à d'autres pays.

- Il n'utilise qu'un tableau et après les autres outils dont se servent les auteurs ne sont que des graphiques. Ces outils sont pour la plupart accessible aux élèves : "Figure 5 – Age des enfants et niveau de vie en 2002"

puisque les quelques mots posant des problèmes de compréhension sont définis dans l’encadré 1.

4. Les arguments mis en avance sont les suivants : le niveau de vie évolue en fonction du nombre de personnes dans le ménage, de la somme rapporté par chaque ménage et des différentes aides que fournit l’Etat.


5. L'auteur s'appuie sur peu de théoriciens et à ma connaissance, ils sont peu connus à moins qu'ils soient reconnus que dans leur milieu et qu'on ne parle pas très souvent d'eux. Ils se prénomment: -''Max Otto Lorenz (1880 - 1962) était un économiste américain qui inventa le concept de courbe de Lorenz en 1905 pour décrire les inégalités de revenu. '' (source Wikipédia)

-Corrado Gini et son ''coefficient de Gini, une mesure de l'inégalité de revenu dans une société donnée.''(source Wikipédia)

Mais à la fin de son article, l'auteur cite d'autres auteurs qui eux aussi ont travaillé sur le niveau de vie de la population: Guillemin O. Roux et Legendre N


6. Il est vrai que certains sont passages sont assez difficiles à comprendre avec plein de mots de vocabulaire mais dans l'ensemble, un élève de lycée de n'importe quel niveau et dans la capacité de bien comprendre le document et dans exploiter les principales idées pour un devoir ou pour approfondir son cours.



Pour accéder à l’article, vous n’avez qu’à cliquer sur ce lien :

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06yx.pdf



Guillaume P.

Damien J.

La pratique sportive en France, reflet du milieu social



Dossier : la pratique sportive, Lara Muller


1/2/
-En Seconde cette étude se rapporte au chapitre de sociologie qui fait référence à la famille avec les notions de ménages, relations de parenté et diversité des formes familiales, aussi dans le chapitre consommation et mode de vie qui fait référence aux notions de niveau de vie, effet de signe.
-En Première, cette étude fait référence au chapitre culture : transmission et construction collective, avec les notions, d’intégration, de sous culture, et conflits culturels.
-En Terminale, la partie du programme visée est le chapitre stratification sociale et inégalité, plus précisément la dynamique de la stratification sociale ainsi que idéal démocratique et inégalités, avec les notions de patrimoine, revenu et justice sociale, équité.

3/
- Dans cet article l’auteur opère une analyse transversale car il compare les pratiques sportives en 2003 en confrontant les différences d’âge, les sexes et le niveau de vie des individus.
Par exemple dans le premier graphique (figure 1), l’auteur compare sur 100 le taux de pratique sportive selon le sexe, l’âge, le niveau de diplôme ou le niveau de vie ; tous cela en séparant les hommes des femmes et en faisant la moyenne des deux. Ce schéma est très complet d’autant plus très complets, car il opère de nombreuses comparaisons.

- Effectivement avec l’aide de cet article nous pouvons opérer des typologies car nous avons plusieurs schémas ou graphiques qui nous le permettent.

Prenons comme exemple de typologie la figure 5 : Nombre de sports comportant plus de 10% de pratiquants selon le niveau de vie et l’âge.

Lecture du graphique :

Les 15-29ans au niveau de vie le plus faible (3ème quartile) sont présents à plus de 10% dans 18 activités physiques ou sportives tandis que les personnes de plus de 50ans appartenant au même quartile sont présentes à plus de 10% dans 7 activités sportives.

-Dans cet article l’auteur n’opère pas de comparaisons avec d’autres pays car l’objectif de cet article est de montrer que la pratique sportive en France est un reflet du milieu social.

Donc ici l’auteur consacre ses constats et ses analyses que sur les Français.


- Pour mettre en évidence ses constats l’auteur utilise des tableaux, des graphiques et des données chiffrées incérer dans les textes.

Par exemple le tableau de la figure 2, nous montre les principales raisons de ne pas pratiquer d’activités physiques et sportives selon l’âge.

Ce tableau se base sur les personnes de plus ou de 15ans ne pratiquant aucune activité physique ou sportive en 2003.

Cet article est donc très complet car à travers les différents outils on peut mettre en évidence des constats. De plus le lecteur peut opérer des comparaisons et mieux visualiser les arguments expliqués dans le texte.


4/

L’auteur utilise de nombreuses statistiques pour mettre en évidences ses constats.

On peu en conclure que plus le niveau d’étude est élevé plus la pratique sportives est importante : 88 % des diplômés de l’enseignement supérieur ont pratiqué une activité physique ou sportive en 2003.

Selon l’auteur le choix des disciplines reflète des aspirations et des modes de pratique différents, en effet le choix de pratiquer n’est pas un choix en lui-même puisqu’il résulte de comportements culturels différents selon les classes sociales.

Aussi Lara Muller constate que les personnes qui participent à des compétitions officielles constituent quant à elles une population plus jeune encore, en majorité masculine, et encore plus souvent issue de milieux favorisés.



5/

Dans cet article Lara Muller ne s’appuie pas sur des théoriciens. Mais elle s’appuie plus sur des données statistiques et chiffrées.

Cependant elle opère une démarche sociologique durkheimienne car elle utilise des statistiques et non des sondages fait auprès des individus concernés.

A la fin de son article il y a une rubrique « pour en savoir plus » qui nous donne des ressources pour pouvoir se renseigner plus sur le sujet traité ou pour approfondir notre analyse en donnant d’autres auteurs ayant traité le sujet de la pratique sportive


6/

L’article nous semble tous à fait adapté pour des élèves de lycée quelque soit le niveau cela intéresserait même des personnes qui ne sont pas au lycée.

De plus cet article traite du sport qui est un sujet tout de même non négligeable dans la vie d’aujourd’hui du fait des nombreuses campagnes menées par l’Etat pour pratiquer une pratique sportive en plus d’une alimentation équilibrée.

Enfin c’est article est sûrement le mieux adapté pour un élève de Seconde car avec cet article il peut commencer à comprendre les S.E.S. et comprendre ce qu’est une démarche sociologique, notamment celle de Durkheim. De plus c’est article très simple au niveau vocabulaire dont on n’a pas besoin de disposer d’une connaissance très développée en S.E.S pour le comprendre.


Anaïs L.

Laurianne L.


Corps et appartenance sociale : la corpulence en Europe

I/ La corpulence contrastée des européens



La corpulence est la rapport taille/poids d'un individu. Dans son article, l'auteur met donc en évidence les contrastes entres des pays d'Europe au niveau de la taille moyenne de la population mais aussi de son poids afin de montrer les différences de corpulence. Pour justifier son constat il utilise de nombreux tableaux comportant des données chiffrées faciles à recueillir puisqu'il s'agit de l'indice de masse corporel (IMC) qui correspond au rapport du poids d'un individu au carré de sa taille.


A ) La taille



Dans son article l'auteur fait des comparaisons entres des pays européens ( il fait donc une analyse transversale), où il établit une typologie des différences de tailles entre les européens du Nord et du Sud. Il constate ainsi que la taille d'un individu vivant dans le nord de l'Europe et souvent contrastée avec celle d'un individu vivant dans le sud. En effet, le stéréotype d'une danoise serait une grande blonde mince, alors qu'une espagnole ou portugaise serait relativement petite et enrobée. Cependant on constate que les variations importantes entres pays européens donnent une certaine réalité à ces clichés puisque avec 1 m 79 pour les hommes et 1 m 66 pour les femmes, les tailles moyennes sont les plus élevées au Danemark, tandis qu’elles sont les plus faibles au Portugal avec 1 m 69 pour les hommes et 1 m 59 pour les femmes. Quant aux Français, ils occupent une position intermédiaire avec une taille moyenne de 1 m 75 pour les hommes et de 1 m 62 pour les femmes.

Il faut cependant noter que la taille des femmes est inférieure en moyenne à celle des hommes, l'écart moyen étant de 12 cm sur l'ensemble des pays européens. Pour des raisons biologiques, elles sont aussi moins lourdes que les hommes ( avec 14 kg de différence ) puisque leur squelette est plus léger et elles développent une masse musculaire moins importante. Une comparaison homme/femme est donc difficile.

Le poids

Chez les Européens, la part des individus en sous-poids (3,5 %) est assez faible en regard du nombre de personnes en surpoids (30,6 %) ou obèses (8,9 %). Ainsi 40 % des Européens ont une corpulence trop élevée au sens médical. Cependant l'enquête réalisée sur les pays d'Europe montre que le poids varie en fonction de la catégorie sociale et de l'âge. En effet plus un individu prend de l'âge, moins il se dépensent et plus il prend du poids. De même pour les femmes comme pour le hommes, plus le niveau d'études est faible plus la corpulence est importante. Cela peut s'expliquer par le fait que les individus ayant des diplômes supérieurs peuvent avoir certaines connaissances que les autres n'ont pas, en ce qui concerne une alimentation équilibrée où les dépenses physiques nécessaires. On constate aussi que lorsqu'on part du bas de la hiérarchie sociale, le poids des femmes est décroissant, car la corpulence des femmes diminue avec l'augmentation du revenu. Pour les hommes c'est l'inverse, la corpulence augmente avec le revenu. Cependant,on constate que ce sont les femmes, bien qu'ils y en aient peu, qui sont en majorité dans les cas d'obésité sévère.

Le poids dépends aussi de la culture du pays ( type d'alimentation, pratiques sportives ..). En effet dans un pays comme l'Espagne et la Grèce, où beaucoup d'aliments sont frits, il paraît évident que les conséquences sur la population apparaissent puisque 40% de la population grecque est en surpoids et 10% est obèse. De même pour l'Espagne 35% de la population est en surpoids et 12% est obèse.

Répartition de la population dans les classes de corpulence par pays


    II/ Pourquoi ces différences de corpulences ?

Les variations de la corpulence constatée s'expliquent donc non seulement en fonction de la situation géographique par les différentes cultures des sociétés ( nourritures et fréquences de pratiques sportives différentes ), mais aussi en fonction du statut social et du sexe.

En effet un facteur économique, celui du revenu et donc du statut social, s'ajoute aux autres facteurs déterminant les différences de corpulence. Un revenu élevé peut facilement acheter des produits plus cher mais de meilleur qualité, des produits amincissant. Cependant, surtout en France, le facteur du statut social n'a pas les mêmes conséquences que l'on soit un homme ou une femme. Pour un homme, plus son revenu est élevé plus il va avoir un poids conséquent, tandis que les personnes ayant un revenu faible font diminuer leur poids. En effet les hommes travaillant beaucoup, ont tendance à prendre du poids, car il s'agit souvent de travail de bureaux où ils pratiquent donc peu d'activité physique. De plus, ils vont avoir tendance à manger énormément pour compenser le stress qu'ils peuvent avoir, mais aussi pour des repas d'affaires ( très courants dans ces milieux puisqu'ils facilitent l'échange et améliorent les rapports ). Ainsi, lorsqu'on part du bas de la hiérarchie sociale le poids va être croissant pour les hommes. En effet les ouvriers, travaillent avec leur force physique, et vont donc plus facilement être minces puisqu'ils se dépensent beaucoup en énergie. Les chômeurs, les personnes ayant des emplois précaires ou des contrats à durée indéterminée, tout comme les ouvriers vont avoir une corpulence faible car ils sont inactifs et vont s'occuper de toutes les tâches ménagères, essayer de ne pas trop consommer pour ne pas être en déficit.

Pour une femme plus son revenu est élevé plus sa corpulence sera faible. Cependant la corpulence des femmes est plus difficile à comprendre que celle des hommes, car elles sont plus facilement en sous poids. En effet lorsqu'elles ont une haute position sociale, les femmes ont plus tendance à être minces, certainement à cause de l'énergie qu'elles fournissent dans leur travail afin d'être respecté, et l'angoisse qu'il peut leur procurer. Aussi, une femme ayant plus difficilement accès à un poste à haute responsabilité, va d'avantage se préoccuper de son apparence pour garder sa position sociale avantageuse. Les femmes subissent donc beaucoup plus l'influence du modèle de beauté de nos sociétés, c'est à dire le stéréotype de la femme grande, mince et bronzée. Ce modèle véhiculé par tous les médias en particulier la presse féminine, et les publicités, préconisent des régimes, et apportent donc une forte influence en incitant de manière directe à suivre ce modèle. On constate en effet que dans tout les pays de l'Europe sélectionnés pour l'enquête, il y a minimum 79% de femmes en sous poids sur toute le population en sous poids. Au contraire les femmes qui se situent plus en bas de la hiérarchie sociale, se trouvent plus souvent dans des cas de surpoids car souvent leur métier ne leur soumet pas de « règles esthétique » ( excepté bien entendu les métiers spécialisés dans l'esthétique tel que coiffeur ...). De manière générale on constate que lorsqu'on part du bas de la hiérarchie sociale, le poids des femmes est décroissant, car la corpulence des femmes diminue avec l'augmentation du revenu.

Corpulence moyenne des Français selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle



Conclusion :


L'auteur utilise donc des critères géographiques, mais aussi le niveau d'étude qui mène à une carrière plus ou moins importante, et le sexe des individus pour expliquer les différences de corpulence. Cependant il sous estime l'influence médiatique de nos sociétés modernes qui soumet les hommes mais plus particulièrement les femmes au modèle de beauté définit par la société.

Ainsi lorsqu'on croise une personne dans la rue, par sa taille ou sa corpulence , on pourrait définir son niveau d'étude qui nous amènera à déterminer sa classe sociale, ou bien si elle habite au Nord ou au Sud de l'Europe. Cependant comme il y a des exceptions et que chaque être est différent, cette étude est difficilement réalisable. En effet le poids, contrairement à la taille varient au cours de la vie d'un individu adulte car une maladie ou un régime peuvent le faire changer considérablement. Ainsi il dépend beaucoup de l'individu souvent influencé par sa culture.

Cet article est destiné à un large public, dont les lycéens, et plus particulièrement la classe de seconde, car il exprime bien les différences de conditions sociales, et la corpulence par rapport au niveau de vie. Il y a des signes plus ou moins explicites pour analyser d'où vient la corpulence d'une personne.



    Parties du programme de lycée qui peuvent être enrichis par l'article :

    seconde: - l'emploi, une question de société : actifs, inactifs, chômage, emplois précaires

    - la classification socioprofessionnelle : catégories socioprofessionnelle

        - consommation et mode de vie : niveau de vie, effet de signes

première: - l'organisation sociale : groupe social, CSP

- classes et stratification sociale : hiérarchie, classes sociales

terminale: - la dynamique de la stratification sociale : inégalités, CSP

- les enjeux et déterminants de la mobilité sociale : inégalité des chances, destinée

- la cohésion sociale et les instances d'intégration : lien social, intégration, exclusion



Manon C.
Sophie-Anne B.