Chronologie de la crise financière depuis juillet 2008
Juillet 2008: - Les deux institutions américaines du refinancement hypothécaire, Freddie Mac et Fannie Mae voient leur cours en Bourse s'effondrer. Les autorités américaines envoient leur soutien aux deux institutions.
-Ben Bernanke, le président de la Fed, assure devant le Sénat américain que sa priorité est de restaurer la stabilité financière.
Septembre 2008: -Le Trésor américain annonce une mise sous tutelle gouvernementale de ces deux institutions dans le but de restructurer leurs finances. Le Trésor garantit leur dette à hauteur de 100 milliards de dollars chacune. Les Bourses mondiales accueillent favorablement la mesure.
-Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires américaine, annonce 3,9 milliards de dollars de perte pour le 3ème trimestre.
-Bank of America rachète une autre grande banque d'affaires de Wall Street, Merrill Lynch, pour 50 milliards de dollars. Dix banques internationales mettent en place un fonds de liquidités de 70 milliards de dollars pour faire face à leurs besoins les plus urgents. Cela n'empêche pas un fort recul des Bourses mondiales
-La Fed et le gouvernement américain nationalisent le plus grand assureur mondial (=AIG) menacé de faillite. Ils lui apportent une aide de 85 milliards de dollars en échange de 79,9% du capital-Les Bourses mondiales chutent toujours. Les banques centrales accumulent les opérations pour apporter des liquidités aux institutions financières.
-La banque britannique Lloyd rachète sa banque concurrente, menacée de faillite. Henry Paulson, secrétaire du Trésor américain, prépare un plan d'un montant de 700 milliards de dollars pour enlever les banques de leurs créances douteuses et leurs actifs "toxiques".
-Le président américain George W. Bush lance un appel à "agir immédiatement" sur le plan de sauvetage des banques pour éviter une aggravation de la crise aux Etats-Unis. Le CAC 40 (qui prend son nom du système de Cotation assistée en continu est le principal indice boursier de la place de Paris) remonte en Bourse de 9,27% à 4.324,87 points.
-Les débats de l'assemblée générale des Nations Unies à New York sont dominés par la crise financière.
- A Toulon, Nicolas Sarkozy s'engage à protéger les Français des effets de la crise, il garantit une «remise à plat» du système financier international.
-Le cours Fortis (groupe de banque et d'assurance belgo-néerlandais) s'effondre en raison de doutes des crédits. Aux Etats-Unis, la banque JPMorgan prend le contrôle de sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des autorités fédérales.
- Le plan de sauvetage américain fait l'objet d'un premier accord entre l'administration Bush et les dirigeants du Congrès. En Europe, Fortis est renfloué par les autorités étrangères européennes (belges, néerlandaises et luxembourgeoises). En Grande-Bretagne, la banque Bradford and Bingley est nationalisée.
- Les places européennes baissent très fortement. Le plan de sauvetage américain est rejeté par la Chambre des représentants américains. Wall Street s'effondre et perd près de 780 points : une chute historique. La banque américaine Citigroup annonce qu'elle prend le contrôle de sa concurrente Wachovia avec l'aide des autorités fédérales. La Bourse brésilienne perd 10%, ses cotations sont suspendues.
- Les gouvernements français et belge sauvent la banque Dexia en annonçant une quasi-nationalisation. Le CAC 40 regagne 1,99%.
Octobre 2008: -Le Sénat américain adopte une nouvelle opération pour sauver les finances. Le texte inclut notamment de nouvelles dispositions permettant de relever le niveau de garantie pour les dépôts des épargnants de 100.000 à 250.000 dollars.
- La Chambre des représentants américains votele plan de sauvetage de 700 milliards de dollars proposé par le Trésor. George W. Bush le qualifie de vital pour "survivre à la tempête financière" et l’accepte immédiatement.
- La France organise un mini-sommet européen sur la crise financière. Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Gordon Brown et Silvio Berlusconi s'engagent à soutenir les banques européennes en difficulté mais n'endossent pas la responsabilité d'un fonds européen de soutien des banques. Les quatre "grands" européens appellent à la tenue d'un sommet international dès que possible pour revoir les règles du capitalisme financier.
- L'Allemagne adopte un plan de sauvetage pour la banque immobilière Hypo Real Estate qui bénéficie de 15 milliards d'euros supplémentaires. Berlin décide de garantir sans limite la totalité des comptes courants et d'épargne des particuliers. BNP Paribas reprend le bancassureur Fortis pour 14,7 milliards d'euros. La Belgique et le Luxembourg entrent en retour dans le capital de la banque Française.
- Nouveau "lundi noir". Paris enregistre la plus forte baisse depuis la création du CAC 40 avec un recul de -9,04% à 3.711,98 points. Londres chute de 7,85%, Francfort de 7,07%, Zurich de 6,12%. Moscou sombre avec une baisse record de 19%. Wall Street frole la catastrophe. Le vote du plan de sauvetage américain n'a pas sécurisé les marchés. Après avoir perdu plus de 7% en séance, le Dow Jones limite ses pertes à 3,58%.Le Trésor américain lance la première étape du plan Paulson. Ce plan sera financé par le Trésor, donc par le contribuable. Les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés au Trésor suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès. Deux comités externes surveilleront la manière dont sont dépensées ces sommes.
- Les ministres des Finances de l'Union Européenne réunis à Luxembourg s'entendent sur des principes prônant les éventuels plans de sauvetage de banques et de compagnies d'assurance en difficulté. Mais, ils ne parviennent pas à s'accorder sur la constitution d'un fonds de soutien européen copié sur le plan Paulson. Le montant européen des garanties des dépôts bancaires est relevé de 20.000 à 50.000 euros au minimum. Il est de 70.000 euros en France, ce qui couvrirait 92% de la population. L'Espagne, qui n'avait pas été conviée à la réunion du 4 octobre, lance son plan pour affronter la crise financière.
- Les bourses s'effondrent littéralement dans le monde entier. La décision des grandes banques centrales de baisser leurs taux directeurs n'a pas l'effet espéré. Le Royaume-Uni sort les grands moyens et reprend partiellement les banques en main à hauteur de 50 milliards de livres (65 milliards d'euros). Le FMI prévoit un coup d'arrêt brutal de la croissance au niveau mondial.
- Nouvelle journée cauchemardesque à Wall Street, la pire depuis le krach de 1987. Le Dow Jones perd 7,33% à 8.579,19 points. Les marchés boursiers européens s'effondrent eux aussi dans le rouge après un rebond initial.
- En Asie, les marchés s'écroulent, paniqués par la chute de Wall Street. La Bourse de Tokyo termine sur un plongeon de 9,62%, sa pire chute depuis octobre 1987. L'assureur japonais Yamato Life annonce sa faillite. Nouvelle baisse des bourses européennes. Londres appelle les gouvernements à suivre son exemple dans son initiative "révolutionnaire" de nationalisation partielle des banques. Les grands argentiers du G7 se réunissent à Washington.
- Dans la nuit, le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) s'engage à empêcher toute faillite de banque importante.
-Les pays de l’UE, réunis en sommet de crise à Paris, sont prêts à apporter leur soutien aux opérations de refinancement des banques jusqu'à la fin 2009 et placent la question des prêts interbancaires en priorité.
-Les grands pays de l'UE proposent leurs plans nationaux de sauvetage des banques. L'addition s'élève à près de 1.700 milliards d'euros pour les recapitaliser ou garantir leur financement. Berlin prévoit 480 milliards d'euros, Paris ira jusqu'à 360. Le CAC 40 à Paris termine en hausse de 11,18%. C’est un record. Historique. Même chose à Wall Street où le Dow Jones gagne 11,50% à la clôture, soit une hausse exceptionnelle de 972,02 points en une séance.
-L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo termine la séance sur une hausse de 14,15%, la plus forte hausse en pourcentage de son histoire.
Source : fabienroy.over-blog.org/article-24857976.html
-Ben Bernanke, le président de la Fed, assure devant le Sénat américain que sa priorité est de restaurer la stabilité financière.
Septembre 2008: -Le Trésor américain annonce une mise sous tutelle gouvernementale de ces deux institutions dans le but de restructurer leurs finances. Le Trésor garantit leur dette à hauteur de 100 milliards de dollars chacune. Les Bourses mondiales accueillent favorablement la mesure.
-Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires américaine, annonce 3,9 milliards de dollars de perte pour le 3ème trimestre.
-Bank of America rachète une autre grande banque d'affaires de Wall Street, Merrill Lynch, pour 50 milliards de dollars. Dix banques internationales mettent en place un fonds de liquidités de 70 milliards de dollars pour faire face à leurs besoins les plus urgents. Cela n'empêche pas un fort recul des Bourses mondiales
-La Fed et le gouvernement américain nationalisent le plus grand assureur mondial (=AIG) menacé de faillite. Ils lui apportent une aide de 85 milliards de dollars en échange de 79,9% du capital-Les Bourses mondiales chutent toujours. Les banques centrales accumulent les opérations pour apporter des liquidités aux institutions financières.
-La banque britannique Lloyd rachète sa banque concurrente, menacée de faillite. Henry Paulson, secrétaire du Trésor américain, prépare un plan d'un montant de 700 milliards de dollars pour enlever les banques de leurs créances douteuses et leurs actifs "toxiques".
-Le président américain George W. Bush lance un appel à "agir immédiatement" sur le plan de sauvetage des banques pour éviter une aggravation de la crise aux Etats-Unis. Le CAC 40 (qui prend son nom du système de Cotation assistée en continu est le principal indice boursier de la place de Paris) remonte en Bourse de 9,27% à 4.324,87 points.
-Les débats de l'assemblée générale des Nations Unies à New York sont dominés par la crise financière.
- A Toulon, Nicolas Sarkozy s'engage à protéger les Français des effets de la crise, il garantit une «remise à plat» du système financier international.
-Le cours Fortis (groupe de banque et d'assurance belgo-néerlandais) s'effondre en raison de doutes des crédits. Aux Etats-Unis, la banque JPMorgan prend le contrôle de sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des autorités fédérales.
- Le plan de sauvetage américain fait l'objet d'un premier accord entre l'administration Bush et les dirigeants du Congrès. En Europe, Fortis est renfloué par les autorités étrangères européennes (belges, néerlandaises et luxembourgeoises). En Grande-Bretagne, la banque Bradford and Bingley est nationalisée.
- Les places européennes baissent très fortement. Le plan de sauvetage américain est rejeté par la Chambre des représentants américains. Wall Street s'effondre et perd près de 780 points : une chute historique. La banque américaine Citigroup annonce qu'elle prend le contrôle de sa concurrente Wachovia avec l'aide des autorités fédérales. La Bourse brésilienne perd 10%, ses cotations sont suspendues.
- Les gouvernements français et belge sauvent la banque Dexia en annonçant une quasi-nationalisation. Le CAC 40 regagne 1,99%.
Octobre 2008: -Le Sénat américain adopte une nouvelle opération pour sauver les finances. Le texte inclut notamment de nouvelles dispositions permettant de relever le niveau de garantie pour les dépôts des épargnants de 100.000 à 250.000 dollars.
- La Chambre des représentants américains votele plan de sauvetage de 700 milliards de dollars proposé par le Trésor. George W. Bush le qualifie de vital pour "survivre à la tempête financière" et l’accepte immédiatement.
- La France organise un mini-sommet européen sur la crise financière. Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Gordon Brown et Silvio Berlusconi s'engagent à soutenir les banques européennes en difficulté mais n'endossent pas la responsabilité d'un fonds européen de soutien des banques. Les quatre "grands" européens appellent à la tenue d'un sommet international dès que possible pour revoir les règles du capitalisme financier.
- L'Allemagne adopte un plan de sauvetage pour la banque immobilière Hypo Real Estate qui bénéficie de 15 milliards d'euros supplémentaires. Berlin décide de garantir sans limite la totalité des comptes courants et d'épargne des particuliers. BNP Paribas reprend le bancassureur Fortis pour 14,7 milliards d'euros. La Belgique et le Luxembourg entrent en retour dans le capital de la banque Française.
- Nouveau "lundi noir". Paris enregistre la plus forte baisse depuis la création du CAC 40 avec un recul de -9,04% à 3.711,98 points. Londres chute de 7,85%, Francfort de 7,07%, Zurich de 6,12%. Moscou sombre avec une baisse record de 19%. Wall Street frole la catastrophe. Le vote du plan de sauvetage américain n'a pas sécurisé les marchés. Après avoir perdu plus de 7% en séance, le Dow Jones limite ses pertes à 3,58%.Le Trésor américain lance la première étape du plan Paulson. Ce plan sera financé par le Trésor, donc par le contribuable. Les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés au Trésor suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès. Deux comités externes surveilleront la manière dont sont dépensées ces sommes.
- Les ministres des Finances de l'Union Européenne réunis à Luxembourg s'entendent sur des principes prônant les éventuels plans de sauvetage de banques et de compagnies d'assurance en difficulté. Mais, ils ne parviennent pas à s'accorder sur la constitution d'un fonds de soutien européen copié sur le plan Paulson. Le montant européen des garanties des dépôts bancaires est relevé de 20.000 à 50.000 euros au minimum. Il est de 70.000 euros en France, ce qui couvrirait 92% de la population. L'Espagne, qui n'avait pas été conviée à la réunion du 4 octobre, lance son plan pour affronter la crise financière.
- Les bourses s'effondrent littéralement dans le monde entier. La décision des grandes banques centrales de baisser leurs taux directeurs n'a pas l'effet espéré. Le Royaume-Uni sort les grands moyens et reprend partiellement les banques en main à hauteur de 50 milliards de livres (65 milliards d'euros). Le FMI prévoit un coup d'arrêt brutal de la croissance au niveau mondial.
- Nouvelle journée cauchemardesque à Wall Street, la pire depuis le krach de 1987. Le Dow Jones perd 7,33% à 8.579,19 points. Les marchés boursiers européens s'effondrent eux aussi dans le rouge après un rebond initial.
- En Asie, les marchés s'écroulent, paniqués par la chute de Wall Street. La Bourse de Tokyo termine sur un plongeon de 9,62%, sa pire chute depuis octobre 1987. L'assureur japonais Yamato Life annonce sa faillite. Nouvelle baisse des bourses européennes. Londres appelle les gouvernements à suivre son exemple dans son initiative "révolutionnaire" de nationalisation partielle des banques. Les grands argentiers du G7 se réunissent à Washington.
- Dans la nuit, le G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) s'engage à empêcher toute faillite de banque importante.
-Les pays de l’UE, réunis en sommet de crise à Paris, sont prêts à apporter leur soutien aux opérations de refinancement des banques jusqu'à la fin 2009 et placent la question des prêts interbancaires en priorité.
-Les grands pays de l'UE proposent leurs plans nationaux de sauvetage des banques. L'addition s'élève à près de 1.700 milliards d'euros pour les recapitaliser ou garantir leur financement. Berlin prévoit 480 milliards d'euros, Paris ira jusqu'à 360. Le CAC 40 à Paris termine en hausse de 11,18%. C’est un record. Historique. Même chose à Wall Street où le Dow Jones gagne 11,50% à la clôture, soit une hausse exceptionnelle de 972,02 points en une séance.
-L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo termine la séance sur une hausse de 14,15%, la plus forte hausse en pourcentage de son histoire.
Source : fabienroy.over-blog.org/article-24857976.html
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