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26/05/2009

L’accès des jeunes à l’emploi



Données sociales de l’INSEE



Article : L’accès des jeunes à l’emploi

1)…

§ Pour le programme de seconde, cet article : l’accès des jeunes à l’emploi pourrait enrichir selon nous, le chapitre : « l’emploi : une question de société » avec « la population active » et « la classification socioprofessionnelle ». Avec ceci, toujours pour la seconde, le chapitre : « la production, un espace de relations économiques et sociales » avec « la diversité des organisations et leurs objectifs », « la production dans l’entreprise », « l’organisation du travail et les relations sociales dans les unités de production ». Pour le programme de seconde encore, le chapitre « la consommation, une activité économique sociale et culturelle » avec à l’intérieur « les ressources : revenus et crédits » et « consommation et mode de vie » pourrait être enrichie par cet article.

§ Cet article pourrait enrichir, pour le programme de première, différents chapitres. Tout d’abord, « les activités économiques » avec par exemple « les acteurs et leurs relations » « l’organisation sociale » ; « l’organisation politique » pour le fonctionnement des embauches, les règles à appliquer « l’action des pouvoirs publics » ; « régulation et cohésion sociale ».

§ En ce qui concerne le programme de terminale, ce programme étant long et complet, de nombreux chapitres pourraient être enrichis par cet article qui concerne l’accès des jeunes à l’emploi. Par exemple, « travail et emploi » qui pourrait et qui doit être enrichis par l’accès des jeunes à l’emploi avec le point « la division du travail ». « stratification sociale et inégalités », « conflits et mobilisation sociale » avec « la lutte des classes », « division du travail et extension des marchés » avec Adam Smith ou encore « sous emplois et demande » avec John Maynard Keynes. « conflit de classe » « égalisation des conditions » et pour finir, le chapitre « insertion par le travail ».

2) Dans cet article, il y a la notion de chômage qui est abordée. Celle-ci correspond bien à notre sujet, puisque de plus en plus de jeunes sont désormais dans cette situation. Ce concept est abordé dans le programme de seconde. « Emploi » est cité dans l’article et il correspond à de nombreuses notions de chaque programme. « Investissement » en ce qui concerne les employeurs et bien sûr « actifs » car les jeunes qui recherchent un emploi sont qualifiés actifs. Ces notions sont assimilées lors de la seconde où l’on apprend ce qu’est un actif et un inactif. Toujours en seconde, « Salaire » dans le chapitre « les ressources, revenus et crédits » « Travail » et « marché » sont quant à elles abordées dans le programme de première où nous apprenons la coordination par le marché. Par la suite cette notion est de nouveau étudiée en terminale. La notion d’« entreprises est étudiée et découverte tout au long des programmes mais cependant plus élaborée en première et en terminale. « normes » est une notion étudiée en première dans le chapitre « l’organisation sociale » mais également en terminale dans le chapitre « conflits et mobilisation sociale ». Pour finir, les notions de « mesures politiques » et « procédures » qui sont exploitées peuvent être raccordées au chapitre « organisation politique » du programme de première.

Ceux sont pour nous les mots les plus utilisés dans l’article qui se retrouvent également dans les notions des programmes de seconde, première et terminale.

3)…

§ L’auteur opère une étude longitudinale. En effet, il opère des comparaisons d’une même idée sur plusieurs périodes. Par exemple, pour l’âge moyen de l’entrée d’un individu jeune à la vie active est de 24 ans pour les années 2000 alors qu’avant il était de 21 ans. Un autre exemple, la cohorte d’élèves sortants en 1982 du système éducatif arrive sur le marché du travail dans une période de conjoncture défavorable et, un an plus tard, son taux d’emploi est très bas (47 %). Par contre, elle bénéficie par la suite de la période favorable de la fin des années quatre-vingt : son taux d’emploi croît alors rapidement pour atteindre 80 % au bout de sept ans d’ancienneté sur le marché du travail, soit davantage que les six cohortes précédentes.

§ Il faut donc élaborer des périodisations. Prenons un exemple avec le graphique sur la part de l’emploi stable des salariés par ancienneté de 1982 à 2002. Entre le début des années quatre-vingt et 1988, la proportion de salariés occupant un emploi stable, c’est-à-dire un CDI du privé ou un emploi non temporaire de l’État et des collectivités territoriales – l’année suivant leur sortie du système éducatif a baissé très fortement. Cette proportion est passée de 80 % à 47 %, du fait d’une conjoncture défavorable et d’une augmentation rapide du nombre d’emplois aidés à destination des jeunes. Dans les périodes de conjoncture favorable, comme à la fin des années quatre-vingt, puis de 1997 à 2001, ce taux s’est redressé, sans toutefois retrouver les niveaux du début des années quatre-vingt (figure 3). Ces perturbations, très nettes en dessous de quatre ans d’ancienneté, disparaissent peu à peu au-delà de la cinquième année.

§ Dans l’article « l’accès des jeunes à l’emplois », l’auteur n’opère aucune comparaison avec d’autres pays.

§ L’auteur a écrit des petits résumés avec dedans un graphique pour comprendre et compléter celui ci. Il va par exemple nous parler de la part des contrats aidés dans l’emploi des jeunes de moins de 26ans de 1974 à 2002 par écrit avec des pourcentages et plus bas il y aura un graphique avec la courbe correspondante et son évolution antre 1974 à 2002. A la fin est présent un tableau qui concerne les caractéristiques des emplois en 2004, selon l'ancienneté sur le marché du travail depuis la fin des études, dans l'emploi total et pour les nouveaux embauchés. Il y a également des encadrés qui nous donnent des définitions (emplois non qualifiés, cohorte… ; encadré 2). Il peut également nous restituer dans le temps et dans l’histoire, c’est à dire qu’il nous raconte et détaille ce qui s’est passé durant une ou plusieurs années (« le travail pendant les études, peu fréquent en France, s’est développé au cours des années 90 » ; encadré 1).

4) Pour expliquer en quoi le chômage touche les jeunes actifs, l’auteur met en évidence la relation entre l’emploi des jeunes et « la conjoncture » c'est-à-dire l’ensemble de données économiques, politiques, sociales, qui constituent la situation globale d'un pays à un moment donné. En effet il constate que lors des périodes de ralentissement économique ou de crise comme aujourd’hui, l’accès des jeunes à l’emploi diminue plus vite que celui des anciens. Par contre quand l’économie est relancée c’est les jeunes actifs qui sont les premiers à bénéficier d’emplois. Le chômage chez les jeunes peut être aussi expliqué par le fait que les jeunes actifs ne possèdent pas assez d’expérience c’est pour cela que les jeunes ayants accompli un travail en cours d’étude sont souvent privilégiés car ils ont acquis de nouvelles compétences professionnelles, une création ou une extension de réseau professionnel etc. Suite à ces explications l’auteur constate que chez les jeunes ce sont les moins diplômés qui sont les plus touchés par le chômage tout simplement parce que les actifs diplômés ont du mal à trouver un emploi surtout en temps de crise puisque les employeurs soucieux misent énormément sur les postes qualifiés. Les jeunes diplômés occupent alors des postes moins qualifiés prenant la place des jeunes les moins diplômés qui se retrouvent ainsi au chômage. D’après l’auteur le chômage chez les jeunes se traduit aussi par le fait que les jeunes actifs décrochent pour certains d’entre eux des emplois temporaires (Intérim, CDD, contrat aidé).

5) Non l’auteur ne s’appuie sur aucuns théoriciens reconnus.

6) Cet article peut absolument être adapté à un élève de lycée à partir de la première car après avoir fait un an d’économie et de sociologie le niveau de langue et le vocabulaire utilisé peut être compris sans aucun problème. De plus les graphique utilisés sont relativement compréhensibles et permettent d’avoir une vision claire sur les constats opérés.


Ruckebush Marlène et Martrinchat Léa

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