La place des femmes dans la société Française

Les femmes en 1793 ne font pas parties de l’espace public. Le Code Civil de 1804 avait institué les femmes mariées en mineures, dépendantes de leurs maris.

Les républicains de 1848 les remettent à leur place considérée comme naturelle à l’époque de mères, gardiennes du foyer. Elles passent du statut de femmes actrices des révolutions populaires, à l’allégorie féminine qui incarne la République : Marianne.
Cette figure apparaît pour la première fois en 1789 à l’occasion de la révolution française. La révolution de février 1848 conduit à la proclamation de la Seconde République le 24 février et le 2 mars, le gouvernement provisoire déclare électeur tous les français de plus de vingt et un ans. (Femmes et Hommes).

En 1999, 11,5 millions de femmes travaillent en France ; elles n’étaient que 6,5 millions en 1960.
Il persiste de nombreuses inégalités vis-à-vis de la femme au sein d’un couple, pour son emploi, et le niveau de revenu.

Pour ce qui est du rôle de chacun, on observe toujours une spécialisation des rôles masculins et féminins, et un déséquilibre qui reste marqué dans la répartition des tâches domestiques, car celle-ci sont encore essentiellement à la charge des femmes malgré leur exercice de plus en plus fréquent d’une activité professionnelle.

D’autre part, dans les pays occidentaux, 70 % du travail ménager est encore, en moyenne, à la charge (bénévole) des femmes.

Cette inégalité entre hommes et femmes se retrouve aussi au niveau de la participation des enfants à ces mêmes tâches domestiques, prouvant ainsi que les habitudes s’acquièrent très tôt dans le processus de la socialisation.

On constate que les femmes sont beaucoup plus présentent sur le terrain de l’entraide familiale que les hommes. Ceci résulte de la division sexuelle des tâches.

En ce qui concerne la parité hommes/ femmes :

Au niveau du revenu de nombreuses inégalités subsistent. Ainsi les femmes sont moins bien payées que les hommes. Les femmes ont des carrières plus courtes et accèdent moins facilement aux emplois les mieux payés, notamment en raison de la structure du diplôme de la population active féminine et de la discrimination dont elles sont victimes.

Analyse du tableau : La population est classée des plus pauvres aux plus riches. Elle est classée en décile.

D1 est le premier décile. Il représente la valeur du revenu telle que 10% de la population correspondante gagne moins.

D9/D1 correspond au rapport interdéciles. Il permet de mesurer les inégalités de la répartition d'une variable, ici les salaires. Plus la valeur est élevée plus la dispersion des revenus est grande.

Ainsi, dans le secteur public d'État, le salaire annuel net des 10% des femmes les mieux rémunéré est 2,2 fois plus élevé que celui des 10% des femmes les moins bien rémunérées.

L’arrivée massive des femmes sur le marché du travail coïncide avec la généralisation de la contraception, une meilleure scolarité, la banalisation du matériel électroménager, la croissance du secteur tertiaire, mais aussi, et surtout, la volonté des intéressées elles-mêmes d’acquérir une autonomie financière, après des décennies de politique familiale qui les incitait à demeurer au foyer.

Vidéo mettant en scène les femmes à la place des hommes au sein de l’entreprise :

les femmes prennent la place des hommes dans l'entreprise par Florence Foresti

Les femmes deviennent donc de plus en plus actives et les stéréotypes de la femme au foyer ou de l’homme au travail s’estompe petit à petit. Les inégalités se resservent au fil du temps.

Laurianne.L et Anaïs.L