Introduction:
Dans l'article précédent, nous avons vu que les plans de sauvetage consistant à injecter de l'argent dans les finances peuvent paraître efficace. Néanmoins, on se rend compte que ceux-ci sont largement insuffisants par rapport à ce qui serait nécessaire. Nous allons donc voir cette fois-ci une forme de relance, elle concerne la consommation. L'une de ses formes est le protectionnisme.
I] Définition du protectionnisme:
Le protectionnisme est une politique économique qui consiste en ce qu'un État ou un groupe d' États interviennent dans l'économie pour protéger leurs entreprises et leurs produits. Celui ci peut lancer des politiques d'achat public pour relancer la consommation ou encore mettre en place des barrières douanières qui freinent l'importation.
De plus, il peut insuffler un esprit de patriotisme à la population, celle-ci ayant l'impression d'aider son pays à se relever de la crise en consommant des produits locaux.
Dans le contexte de crise actuelle, ce genre de politique pourrait être une solution à mettre en place.
Source: Wikipédia
II] Les partisans et les opposants au protectionnisme:
Parmi les partisans de cette politique, on trouve le président Obama. Son plan de relance, qui comporte 800 milliards de dollars comporte également une clause appelée «Buy American» soutenue par les Démocrates du Congrès et la population.
Cette clause vise à appliquer une politique protectionniste en encourageant la production nationale et l'achat de produits américains. Néanmoins, il a été conseillé à Obama de modérer ses mesures car les Républicains sont opposés à cette clause et les partenaires commerciaux des États-Unis, notamment le Canada, verraient d'un mauvais œil la mise en place de barrières économiques.
D'un autre côté, l'Union Européenne est plutôt opposée au protectionnisme, mais elle ne possède pas vraiment de plan de relance concret. La stratégie européenne actuelle la paralyse donc puisque les pays membres sont contre une relance par la consommation, car celle-ci aiderai les autres pays et non le leur. Dans ce cas, si tout les pays européens ne relancent pas en même temps, une relance par la consommation serait inefficace.
Sur ce graphique, on peut observer que le protectionnisme n'est pas toujours bénéfique. Par exemple, en Corée ou en Chine, l'ouverture aux échanges internationaux a permis une augmentation significative du PIB par habitant. En revanche, d'autres pays comme le Ghana ou le Mexique se sont trop focalisés sur les échanges internationaux, ce qui a entrainé une faible augmentation, voire une diminution du PIB par habitant comme au Mexique.
III] Les limites du protectionnisme:
Le protectionnisme peut avoir de bons résultats s'il est appliqué par un seul État ou un très petit groupe d' États. Ses effets sont bénéfiques à cours terme sur l'économie puisqu'il stimule les entreprises dans leur production sans qu'elles ne craignent de ne pouvoir écouler celle-ci. Les licenciements sont également limités puisque les entreprises sont encouragées à produire.
Mais si un grand nombre de pays appliquent cette politique, elle peut avoir des effets néfastes à long terme. On peut craindre que de trop nombreuses barrières économiques soient mises en place et que les pays ne se replient sur eux même. On assiste donc ici à un effet pervers de l'agrégation des comportements individuels.
Valentin B.
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