Historique de l'affaire Dreyfus:
L'affaire Dreyfus est due à une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), français et alsacien d'origine, de religion juive. Cette affaire a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906.
La révélation de ce scandale, dans « J'accuse…! », un article d’Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards et anti-dreyfusards. L'affaire suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites diffusées par une presse influente. De fin octobre à fin décembre 1894, une violente campagne de presse nationaliste et antisémite est destinée à faire pression sur le gouvernement, et particulièrement le ministre de la Guerre, le général Mercier.
Caricature du quotidien Le Pèlerin. La presse catholique expose un engagement outrancier tout au long de l'affaire.
Les quotidiens donnent beaucoup de nouvelles sensationnelles sur la personnalité de Dreyfus, ses trahisons, sa vie personnelle, son entourage, tous les détails de sa vie privée ou prétendue telle. Tous les mensonges déjà écrits pendant cette période de deux mois.
La presse cherche à expliquer la trahison, souvent avec des affirmations extravagantes.
1895:
Une rumeur est lancée dans Le Temps du 6 janvier 1895. Elle porte sur les prétendus aveux faits par Dreyfus au capitaine Lebrun-Renault sur la route de la dégradation. L'information est reprise dans Le Figaro et La Libre Parole et a un retentissement tel que l'agence Havas doit publier un communiqué en forme de démenti. Mais cette légende est utilisée par les anti-dreyfusards jusqu'en 1906 devant la Cour de cassation. Puis, sauf exceptions, la presse se désintéresse du cas Dreyfus.
La dégradation vue par l'hebdomadaire Le Monde Illustré en janvier 1895.
Le 16 mai 1896, Émile Zola donne au Figaro, un article intitulé « Pour les Juifs » dans lequel il dénonce les campagnes antisémites successives.
Le 15 septembre 1896, L'éclair affirme l'existence de la pièce « Canaille de D... » et annonce qu'elle a été soumise en secret aux juges du Conseil de guerre. L'article comble les attentes des anti-dreyfusards mais apporte en même temps des armes aux dreyfusards.
Le 1er novembre 1896, Le Matin publie « un fac-similé du bordereau écrit par Dreyfus », toujours dans le but de prouver la culpabilité de Dreyfus.
1897 :
*Le 30 octobre 1897, Le Figaro publie un long article sur le vice-président du Sénat, Auguste Scheurer-Kestner, dans lequel il affirme l'innocence de Dreyfus.
*Le 16 novembre 1897, Mathieu Dreyfus, frère d'Alfred, dénonce Esterházy dans Le Figaro. Le vrai traître est désormais connu du public. L'affaire Dreyfus est relancée, avec une très violente campagne de presse à l'encontre des dreyfusards.
*Le 16 novembre 1897, Mathieu Dreyfus, frère d'Alfred, dénonce Esterházy dans Le Figaro. Le vrai traître est désormais connu du public. L'affaire Dreyfus est relancée, avec une très violente campagne de presse à l'encontre des dreyfusards.
1898 :
*Le commandant Esterhazy est mis en jugement, mais il est acquitté à la majorité.
*Zola publie sa fameuse lettre au président de la République: « J'accuse » dans l'Aurore, du coup Zola est condamné pour diffamation à un an de prison ferme et 3000francs d'amende. Il décide donc de s'enfuir en Angleterre. C'est d'ailleurs Clemenceau l'éditeur de l'Aurore qui aura la brillante idée de nommé sa lettre « J'Accuse » et qui en tirera 300000 exemplaires et fera une énorme campagne de publicité.
1899 :
*Le Figaro publie le procès verbale de l'enquête verbale effectuée par la chambre criminelle de la cour de cassation.
*Le Matin publie un récit d'Esterhazy dans lequel il avoue être l'auteur du Bordereau, mais « sous la dictée » de ses chefs.
*Le Matin publie un récit d'Esterhazy dans lequel il avoue être l'auteur du Bordereau, mais « sous la dictée » de ses chefs.
1900-1906 :
*Décès de Zola dans des circonstances pour le moins douteuses.
*Dreyfus demande la révision du procès de Renne, la cour de cassation renvoie le jugement prononcé par la cour militaire et affirme que Dreyfus à été condamné « à tort ». Il est réintégré à l'armée avec le grade de chef d'escadron ainsi que Picquart avec le grade de général de brigade.
*Alfred Dreyfus est fait chevalier de la légion d'honneur.
*Dreyfus demande la révision du procès de Renne, la cour de cassation renvoie le jugement prononcé par la cour militaire et affirme que Dreyfus à été condamné « à tort ». Il est réintégré à l'armée avec le grade de chef d'escadron ainsi que Picquart avec le grade de général de brigade.
*Alfred Dreyfus est fait chevalier de la légion d'honneur.
La séparation de la société pendant cette affaire:
Durant la période de Dreyfus, en France on distingue deux grands partis:
Les DREYFUSARDS :
Ils prônent l'innocence de Dreyfus, et ils sont composés en parties d'intellectuels et de philosophes, ainsi que de révolutionnaires. Les personnalités dans ce partie sont par exemple Émile Zola ou Jean Jaurès, et le journal qui diffuse leurs idées est l'Aurore.
Durant la période de Dreyfus, en France on distingue deux grands partis:
Les DREYFUSARDS :
Ils prônent l'innocence de Dreyfus, et ils sont composés en parties d'intellectuels et de philosophes, ainsi que de révolutionnaires. Les personnalités dans ce partie sont par exemple Émile Zola ou Jean Jaurès, et le journal qui diffuse leurs idées est l'Aurore.
Les ANTI-DREYFUSARDS :
Ils sont antisémites et condamnent Dreyfus. Ce parti et notamment composé de l'armée et l'Église catholique. Avec par exemple le journal porteur des idées de l'Église, « La Croix », et le journal « l'Anti-juif » de Édouard Drumont.
Ils sont antisémites et condamnent Dreyfus. Ce parti et notamment composé de l'armée et l'Église catholique. Avec par exemple le journal porteur des idées de l'Église, « La Croix », et le journal « l'Anti-juif » de Édouard Drumont.
La séparation peut même se retrouver au sein des familles comme on le voit dans la caricature de Caran d'Ache parut dans le « Figaro ».
Mathieu.C et Thomas.D
1 commentaires:
petite précision le journal l'Antijuif n'est pas de Drumont mais de Guérin qui est le rival de ce dernier.
Enregistrer un commentaire