Après l'annonce de nombreux licenciements dans le secteur de l'automobile et de la finance, en Europe et aux États-Unis, le BIT ( Bureau International du Travail ) a annoncé que d'ici 2009, la crise financière pourrait provoquer un nombre record de chômeurs dans le monde. Selon les estimations du BIT, le nombre de chômeurs pourrait passer de 190 millions en 2007 à 210 millions fin 2009 soit une augmentation de 20 millions de personnes. Ce phénomène sera historique et touchera l'ensemble des économies mondiales, il pourrait s'aggraver en fonction de l'impact de la crise sur l'économie réelle.
Les principales victimes de cette hausse phénoménale du chômage seraient les personnes les plus vulnérables bien que les classes moyennes du monde entier ne soient pas épargnées. En effet, le nombre de « travailleurs pauvres » ( - de 1 dollar par jour ) pourrait croitre de 40 millions et celui des personnes gagnant moins de 2 dollars pourrait augmenter de 100 millions entre 2007 et 2009.
L'économie américaine a détruit 159 000 emplois en septembre. La Grande Bretagne quand à elle a enregistré en août un pic de 5,7 % de chômeurs, Londres frôle la barre des deux millions de sans emplois.
En 2008, le nombre de chômeurs inscrits en France à l' ANPE en catégorie 1, qui sert de baromètre de référence, a augmenté de 2,4% (+46900 personnes) en octobre par rapport à septembre et de 4,4% sur un an, dépassant les deux millions.
Les secteurs économiques comme le bâtiment, la finance, les services, la construction et le tourisme ont déjà commencé à souffrir de la crise et à licencier à tour de rôles le personnel. Au tout début de la crise dans le secteur automobile par exemple, on annonce 6000 licenciés chez le français Renault et chez les suédois Volvo cars, 1680 chez le japonais Nissan et 3500 chez l'allemand Daimler. En septembre 2008, en Europe et aux États – Unis plusieurs banques ayant fait faillite ont licencié des milliers d'employés.
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