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28/01/2009


Les produits dérivés du foot:



Les Goodies foot

Aujourd'hui, dans le monde du football, la plupart des clubs professionnels mettent en place chaque année, une gamme de produit dérivés qui leur permettra de maximiser leur profit et donc d'obtenir plus d'argent que «l'entreprise» investira sur le marché des transferts par exemple.

Le terme goodies est souvent utilisé pour désigner des produits dérivés .Le monde du foot commercial regorge de produits dérivés. Des exemples? Casquettes, écharpes, figurines, jeux vidéo… La liste pourrait être longue. Peu de catégories de produits ou services échappent au football en tant que vecteur publicitaire.

Les produits leaders en la matière sont personnalisés aux couleurs des clubs (PSG, OM, OL, Chelsea...) et des stars du foot.


Le marché des goodies foot implique de nombreux partenaires des clubs de football et de sponsors des joueurs. Il dépasse dans ce cadre le monde du foot en tant que sport pour côtoyer le monde des médias et de la publicité.


Exemple de goodies pour le club de l'olympique lyonnais :

39517 Goodies de lOL

Qui ne saute pas n’est pas lyonnais !

Telechargez et écoutez au format Real Audio la chanson des supporters en cliquant ici


http://s.olweb.fr/ol/file/200512/92.gif

Le GIF animé du logo de l’OL


A/ Répartition des licences des produits dérivés des championnats européens :

En Europe, les licences et les produits dérivés des clubs des 5 principaux championnats (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie et France) rapporteraient, selon une étude d’un cabinet allemand, près de 593 millions d’euros par saison. En France, Chaque club réalise en moyenne 10% de ses recettes grâce aux produits dérivés : maillots, écharpes, parfums... En ce qui concernent les dépenses de supporters en matière de produits dérivés , sur les cinq marchés étudiés (Royaume-Uni, France, Italie, Espagne et Allemagne) il ressort une dépense globale de près de 7 milliards d'euros en 2005. Surprise : la France est au 2e rang derrière le Royaume-Uni. Mais elle a encore de la marge pour rattraper les Anglais.

Voici les chiffres d’affaires en produits dérivés des différentes nations entre 2007 et 2008:


Dans ce classement, les 20 clubs de Ligue 1 française se positionnent en 4e place, avec des ventes se montant à 86 millions d’euros, soit près de 4,3 millions d’euros par équipe. A regarder de plus près ces chiffres, il en ressort une très grosse disparité entre une petite partie de clubs dont le «marchandising» rapporte beaucoup et de plus petites écuries, aux revenus plus modestes: « Lorsque les 20 plus gros clubs affichent un revenu moyen de 21,2 millions d'euros, chacune des 96 équipes restantes gagne environ 2 millions », selon le cabinet marketing allemand, La vente de ces produits serait généralement corrélée avec la taille du stade. Le plus surprenant dans ce classement s’avère la dernière place italienne. Une spécificité culturelle: les fans italiens, et français dans une moindre mesure, portent moins facilement le maillot de leurs joueurs favoris qu’en Angleterre, le pays européen où se vendent le mieux les produits dérivés et autres accessoires. En tête des clubs qui vendent le plus de produits dérivés, se placent loin devant, le Real Madrid et Manchester United.


B/ La place des clubs français sur ce marché :


En outre, Parmi les 10 clubs européens les mieux classés, seuls les Olympiques Lyonnais et de Marseille représentent l’Hexagone. L’OM annonce 45 millions de chiffre d’affaires pour la saison 2007/08 et la vente de 365000 maillots, qui correspondraient à 7 millions d’euros de marge brute. L’OL, de son côté, affiche, pour la même période, une activité marchandising qui s’élève à 12,7 millions d’euros et 208 000 maillots vendus. Un résultat quelque peu décevant pour son président, Jean-Michel Aulas : «Nous avons commis l’erreur de ne renouveler qu’un seul de nos trois maillot».
Au rayon «produits dérivés, la principale manne financière des clubs provient des royalties et des licences qu’ils vendent aux équipementiers ou aux partenaires. Malgré une croissance du secteur, - l’OM a ainsi plus que doublé ses ventes de maillots depuis l’an 2000 -, le marchandising resterait une activité dans laquelle les marges sont peu élevées. Et bien souvent, les clubs décident d’externaliser, comme c’est le cas au Paris-Saint-Germain, qui collabore avec
Nike, ou Marseille, dont le réseau de boutique est géré par Made in Sport.


Pour conclure une pub humoristique de Nike : A quel dessin animé célèbre vous fait-elle penser ?


Guillaume et Samir

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