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10/02/2009

Conséquences de la monoparentalité sur les enfants

De plus en plus d'enfants vivent dans une famille monoparentale (16 % aujourd'hui). Et selon une enquête de l'Insee, cela aurait un impact chez les jeunes enfants, qui ont des conditions de vie moins faciles. Qu’ils vivent avec leur père ou leur mère, les conséquences seraient de mêmes importances selon une enquête de l'Insee, qui rend compte de l’impact fort chez les jeunes enfants, et des conditions de vie moins faciles

Des chercheurs de Stockholm ont décidé de réaliser une enquête sur 65 085 enfants issus de familles monoparentales contre 921 257 élevés dans un modèle "classique", en se basant sur les registres nationaux (sécurité sociale, impôts, hôpitaux).
Leur étude a porté sur 8 ans, de 1991 à 1999. Ainsi, leur but n'était pas d'évaluer les effets immédiats ou à court terme d'un divorce, mais bien le retentissement à long terme sur l'enfant.
En analysant statistiquement les données récoltées, les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante : la monoparentalité défavorise les enfants. Ils auraient ainsi un risque de mortalité plus élevée, notamment entre 13 et 17 ans. Cela concerne essentiellement les garçons, chez qui le risque de mourir était deux fois plus élevé lorsqu'ils vivent dans une famille monoparentale. Chez les filles, il ne semble y avoir aucune différence sur le taux en général. Pourtant si on regarde précisément les causes de décès, les scientifiques ont trouvé que les adolescentes issues de familles monoparentales se suicidaient deux fois plus et avaient trois fois plus de risques de mourir suite à une overdose de drogues ou à l'excès d'alcool. Outre l'importance de la mortalité, les enfants issus de familles monoparentales avaient un plus fort risque d'exposition à divers problèmes.
Ainsi, les troubles psychologiques (dépression, schizophrénie) sont plus nombreux, notamment durant l'enfance plutôt que l'adolescence.
Les tentatives de suicide, les chutes, les accidents de la route sont donc également plus élevés.

Mais les effets de la monoparentalité ne sont pas toujours négatifs. On peut noter que chez les enfants dont les parents souffraient d'une dépendance (drogue ou alcool), la mortalité était moins élevée chez les familles monoparentales.

Que ce soit pour le risque de mortalité ou de développement de troubles divers, le sexe du parent ne semble pas avoir d'influence sur ces résultats.
Mais, peut-être est-ce dû au faible nombre de pères célibataires : sur 65 085 familles monoparentales étudiées, 5 433 seulement concernent des hommes.
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