Pages

15/02/2009

La presse sous les régimes de dictature

I. La presse sous Franco (1939-1975):

1°) La presse pendant la guerre civile :

En Espagne, de 1936 à 1939 deux grands camps se font la guerre: les républicains élus légalement et les nationalistes(putchistes dirigés par Franco). Pour rassembler le plus de personnes ils utilisent la propagande ( affiches publicitaires et la presse).
Les républicains défendent les petits propriétaires et les ouvriers il sont au départ contre la lutte armée, alors que les nationalistes et Franco sont plus favorables à l'Église et aux riches propriétaires et utilisent la lutte armée.
Par exemple les journaux ont complètement changés d'orientation:
ABC (monarchiste): poursuivit sa publication comme porte-parole de l'Union Républicaine
Informaciones (droite): continua, sous le même titre, mais désormais affilié au secteur modéré du
Parti Socialiste
El Debate (catholique): fermé; dans ses ateliers fut imprimé Mundo Obrero du Parti Communiste.
Ya (catholique): fermé; fit place au quotidien Politica (Gauche Républicaine)
La Época (conservateur): fermé; fit place au quotidien El Sindicalista du Parti Syndicaliste
El Siglo Futuro (traditionaliste): fermé; fit place à CNT de la Confédération Nationale du Travail
Ahora (droite): poursuivit sa publication, mais en changeant radicalement d'orientation politique.

On constate donc que les journaux n'étaient pas neutres pendant la guerre civile et qu'ils avaient tous un rôle important à jouer.

2°)Le rôle des journalistes sous la dictature:

Lorsque que Franco arriva au pouvoir (1939) il mit la presse à son service en suppriment tous les journaux et en créant un nouveau, favorable au gouvernement: le NO-DO (noticario y documental).
Le NO-DO naît en 1943 et disparaît en 1981, ce n'est pas un moyen de communication indépendant car il est influencé par le pouvoir politique. Il permet de diffuser (avant les séances de cinéma) une multitudes d'images de Franco en sa faveur comme par exemple lorsqu'il est avec des enfants, qu'il félicite un capitaine de football ou qu'il rentre de la guerre civile victorieux à la tête de ses troupe. Le NO-DO est un efficace moyen de propagande qui sert contre l'opinion publique et qui donne une image positive du Franquisme, en diffusant ses valeurs essentielles: l'amour du travail, de la famille et de la patrie.
Les journalistes qui travaillaient à cette époque étaient victimes de la censure et n'avaient pas la liberté d'expression.





II. La censure dans le monde :

Dans certains pays, les plus pauvres, ou sous une dictature, les journalistes n'ont aucune liberté d'expression, et si ils se mettent contre le gouvernement ils se font assassiner ou emprisonner. Ils sont victimes de la censure . Et cela et de nos jours, encore d'actualité dans de nombreux pays.



Plus les zones sont foncées, plus la censure est présente, en 2007


Typologie: Nous pouvons constater que la censure est fortement présente dans les pays du sud économique et sous-développés (Amérique du sud, Afrique, Asie) ainsi que la Russie qui est un pays autoritaire. Les pays du nord économique en revanche sont des démocraties et la libertés de la presse est beaucoup plus respectée.

Une association s'occupe activement de ce problème : c'est reporter sans frontière (RSF), qui est une organisation internationale, créée en 1985, pour améliorer la liberté de la presse dans le monde entier.
Chaque années RSF établit un rapport sur la liberté de la presse et sur les chefs d'état autoritaires qui pratiquent la censure, qui emprisonnent, persécutent ou assassinent les journalistes, en voilà la liste:

*le président libyen, le colonel Mouammar Kadhafi,
*le président syrien Bachar el-Assad
*le président iranien Mahmoud Ahmadinejad
*le président chinois Hu Jintao
*le secrétaire général du Parti du travail de Corée du Nord Kim Jong-Il
*le président, puis Premier ministre russe Vladimir Poutine
*les présidents cubains Fidel et Raul Castro
*Lien du site de RSF : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=19

Mathieu.C et Thomas.D

1 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est une chose grave de ne pas avoir de liberté d'expression et encore plus lorsqu'on se fait assassiner. Encore aujourd'hui la censure existe, notammant dans les pays arabes.

Moussa Oufane Iman, 1°ES lfddj